La Terre, trop hostile aux êtres vivants dès la fin de ce siècle ?


La science prédit aux êtres vivants un avenir peu radieux puisque selon des chercheurs, notre planète pourrait devenir en grande partie inhabitable dès la fin du 21e siècle.

La nouvelle est parue le 9 juillet 2017 dans le très sérieux New York Magazine. Les scientifiques y développent huit scénarios catastrophes faisant, disons-le, froid dans le dos. Parmi ces scénarios, on retrouve des notions bien connues, entre autres la fonte des glaces, la hausse des températures ainsi que la pollution de l’air ou encore l’acidification des océans.

Le pergélisol (ou permafrost) couvrant 1/5e de la surface terrestre est devenu une préoccupation majeure pour les scientifiques depuis que celui-ci ne reste pas complètement gelé en permanence, comme c’était le cas par le passé. Le problème, c’est que le pergélisol de l’Arctique renferme 1,8 trillion de tonnes de carbone qui ne demandent qu’à se libérer. Le carbone en question se libère généralement sous la forme de méthane, un gaz à effet de serre 34 fois plus néfaste que le dioxyde de carbone. Évidemment, la fonte des glaces menace les littoraux et les îles proches du niveau de la mer.

Le corps humain, comme celui des mammifères, doit maintenir sa température moyenne à 37 °C. Le réchauffement climatique, synonyme de hausse des températures, pourrait mener la vie dure aux habitants des zones tropicales et équatoriales où la chaleur devrait être étouffante, voire mortelle. En effet, les scientifiques donnent l’exemple du Costa Rica (Amérique centrale) avec son taux d’humidité de 40 % et où la température extérieure devrait s’approcher plus souvent des 40 °C.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a établi des normes en matière de qualité de l’air. Or, deux milliards d’humains respireront un air plus pollué que les normes le prévoient, et ce, à la veille du siècle prochain, en 2090. Sont incriminées les pollutions industrielles, ainsi que la déforestation en Amazonie qui fournit à elle seule 20 % de l’oxygène disponible sur Terre. De plus, puisqu’un tiers du carbone est absorbé par les eaux, l’acidification des océans est également un sujet source de grande inquiétude.

Enfin, il existe d’autres risques que les chercheurs ont évoqués. Citons par exemple l’apparition potentielle de nouvelles maladies transmises via des bactéries libérées par la fonte des glaces. La sécheresse devrait également transformer un grand nombre de zones en véritables déserts incultivables, ce qui pourrait occasionner des famines. Il existe également des tensions au niveau des ressources comme l’eau qui se raréfie et des conflits motivés par la survie qui devraient se multiplier. D’ailleurs, qu’il y ait une ressource en jeu ou non, les guerres et autres conflits pourraient malheureusement jouer un rôle destructeur pour la qualité de vie que nous offre notre planète depuis des millénaires.

Source : SciencePost


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