Le mystère du monstre du Loch Ness bientôt résolu ?


Le mystère du monstre du Loch Ness va-t-il être bientôt résolu ? Un scientifique néo-zélandais, Neil Gemmell, pense pouvoir lever le voile sur cette énigme. À l’aide de la génétique.

Le mystère qui entoure l’existence de Nessie, le célèbre monstre du Loch Ness, est peut-être sur le point de prendre fin. Un scientifique de l’université d’Otago, en Nouvelle-Zélande, affirme que grâce à l’analyse ADN des eaux du lac des Highlands écossais, il serait en mesure de confirmer ou non la présence du serpent de mer dans le Loch Ness.

À la recherche d’une preuve ADN

Née en 1934 de la publication d’une « fausse » photographie dans The Daily Mail, la légende du monstre du Loch Ness n’a cessé d’aiguiser la curiosité des passionnés de créatures marines. Depuis, les témoignages accompagnés parfois de photographies se sont multipliés, sans pour autant confirmer sérieusement l’existence de Nessie.

monstre du Loch Ness

Des tests ADN seront menés par le scientifique Neil Gemmell dans les eaux du lac des Highlands écossais. (Photo : Wikipedia)

Une affaire que pourrait bien résoudre Neil Gemmell. Le scientifique explique : « Nous utilisons l’ADN environnemental pour contrôler la biodiversité marine. Dans quelques litres d’eau, nous pouvons détecter des milliers d’espèces. » L’objectif : repérer les cellules perdues par l’animal lorsqu’il évolue dans son environnement.

« La nouvelle technologie génomique est suffisamment fine pour effectuer ces relevés et nous pourrons utiliser des comparaisons avec les bases de données qui recouvrent la majorité des êtres vivants déjà connus. » Une preuve ADN pourrait donc venir confirmer les multiples suppositions qui entourent le mystérieux habitant du lac.

Huit observations « sérieuses » en 2016

Ce projet scientifique fait échos aux nombreuses observations « sérieuses » relevées en 2016 par l’organisation officielle « Loch Ness Monster Sightings Register ». Huit au total. Une année record selon l’agence, qui n’avait pas récolté autant de témoignages depuis 1997. Parmi ces observations, celle de Ian Campbell, un habitant de la région. L’homme, son fils et un ami, habitués des promenades autour du lac, remarquent deux animaux marins de grandes tailles, avec « des nageoires de chaque côté pour se propulser ».

monstre du Loch Ness

Huit observations ont été jugées « sérieuses » en 2016. (Capture d’écran : Youtube)

Un témoignage qui, recoupé avec une autre observation, relevée le même jour, a été jugé réellement crédible. Ces 200 dernières années, le phénomène aurait déjà été observé près d’un millier de fois.

Le mythe brisé du yéti

L’analyse ADN des eaux du lac du Loch Ness pourrait néanmoins décevoir, et ce ne serait pas la première fois que la science viendrait briser un mythe. En 2014, le généticien Bryan Sykes de l’université d’Oxford, ainsi qu’une équipe du musée de zoologie de Lausanne, ont décidé d’analyser les poils récupérés par des chasseurs de yéti. Les scientifiques espéraient découvrir la vérité sur ce singe géant supposé vivre dans l’Himalaya ou dans les montagnes Rocheuses. Les trente échantillons examinés s’avéraient pourtant appartenir à des espèces bien connues, tel que l’ours ou la vache. De quoi décevoir les cryptozoologues.

Source : Ouest-France


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