Bill Gates s’oppose aux mandats et aux passeports pour les vaccins Covid à Davos


Le milliardaire philanthrope Bill Gates a exprimé son opposition aux mandats et aux autorisations de vaccination lors d’une discussion en panel à la réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos au début du mois.

Au cours d’un débat intitulé “Se préparer à la prochaine pandémie”, le cofondateur de Microsoft a déclaré qu’en ce qui concerne les obligations et les autorisations de vaccination, “si vous avez des infections de percée, quel est l’intérêt ?”

M. Gates explique que ce dont nous avons réellement besoin, ce sont des vaccins “bloquant l’infection et de longue durée”, capables de bloquer la transmission communautaire pendant une longue période. Sans cela, il ne voit pas l’utilité des mandats et des passeports.

Il est évident depuis un certain temps que M. Gates est de plus en plus déçu par les performances des vaccins Covid en matière d’arrêt de la transmission, et contrairement à de nombreux dirigeants politiques dans le monde, il n’a pas continué à faire pression pour ces politiques particulières qui ont échoué. Il ne semble pas se rendre compte que le type d’immunité stérilisante qu’il a en tête a très peu de chances d’être possible par la vaccination contre les agents pathogènes respiratoires courants à potentiel pandémique comme la grippe et les coronavirus.

Il faut espérer que l’opposition de Gates augmentera la pression sur les États-Unis et d’autres États, qui continuent de discriminer les personnes non vaccinées, y compris, dans le cas des États-Unis, en leur refusant l’autorisation d’entrer dans le pays.

Par ailleurs, un groupe de scientifiques et d’universitaires d’Oxford, de Harvard, de Johns Hopkins, de l’École d’hygiène et de médecine tropicale de Londres et d’autres universités de premier plan a publié un document s’opposant à l’obligation de se faire vacciner et à la délivrance de passeports. Parmi les auteurs figurent deux personnes financées par le Wellcome Trust, un important bailleur de fonds de la recherche médicale ayant des liens étroits avec l’industrie pharmaceutique, dirigé par Sir Jeremy Farrar. Le Daily Sceptic a couvert cet article surprenant en février dernier, lorsqu’il a été publié sous forme de préimpression, et il est bon de voir la version finale publiée dans le BMJ Global Heath.

Les auteurs sont clairs : les politiques actuelles de vaccination obligatoire sont “scientifiquement discutables et sont susceptibles de causer plus de mal que de bien à la société”. Ils poursuivent :

Restreindre l’accès des personnes au travail, à l’éducation, aux transports publics et à la vie sociale en fonction de leur statut vaccinal à l’égard du COVID-19 porte atteinte aux droits de l’homme, favorise la stigmatisation et la polarisation sociale et nuit à la santé et au bien-être. Les politiques actuelles risquent de creuser les inégalités sanitaires et économiques, d’avoir des effets néfastes à long terme sur la confiance dans le gouvernement et les institutions scientifiques, et de réduire l’adoption de futures mesures de santé publique, notamment les vaccins COVID-19 et les vaccinations de routine. L’obligation de vaccination est l’une des interventions les plus puissantes en matière de santé publique et devrait être utilisée avec parcimonie et prudence afin de préserver les normes éthiques et la confiance dans les institutions.

Bravo, bravo.

Lire aussi : Les conséquences involontaires de la politique vaccinale COVID-19 : pourquoi les mandats, passeports et restrictions peuvent causer plus de mal que de bien

Source : The Daily Sceptic – Traduit par Anguille sous roche


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