Des experts en criminologie disent à la police et aux médias qu’il est raciste d’appeler un pillage « pillage »

Deux experts en justice pénale ont déclaré aux médias et à la police que les pillages ne devraient pas être appelés pillages parce que ce serait raciste.

Ce “conseil” est intervenu après que la Californie du Sud a été le théâtre de multiples attaques de type “smash-and-grab” contre des magasins haut de gamme le week-end dernier. La police de la baie de San Francisco a qualifié ces vols de pillage.

L’indignation s’est manifestée sur les médias sociaux, où les critiques du monde politique et des médias y ont vu une tentative de blanchir la récente vague de criminalité.

RT rapporte : Lorenzo Boyd, professeur de justice pénale et de police communautaire à l’Université de New Haven, a déclaré mardi à la chaîne d’information ABC7 que le terme a une forte connotation raciale et est généralement utilisé lorsque “des personnes de couleur ou des citadins font quelque chose”. Boyd, ancien shérif adjoint à Boston, a poursuivi en affirmant que lorsque des personnes d’ethnies différentes “font exactement la même chose”, ces actes criminels sont rarement appelés pillage.

Martin Reynolds, codirecteur exécutif du Robert C. Maynard Institute of Journalism Education, a abondé dans le même sens en déclarant que cela “ressemble à un vol organisé avec effraction. Cela ne ressemble pas à un pillage”.

Les conseils de Boyd et Reynolds ont été critiqués en ligne, de nombreux conservateurs sur les médias sociaux affirmant que les commentaires des experts n’étaient rien d’autre que du politiquement correct devenu fou ou une tactique de diversion destinée à détourner l’attention du véritable problème de la criminalité.

Les deux experts ont conclu que les médias devaient être prudents dans leur choix de mots, car “les gens tirent leurs propres conclusions, si les terminologies que vous utilisez sont liées à la compréhension des gens de la façon dont elles ont été utilisées dans le passé”, a opiné Reynolds. Les deux experts ont supposé que certains médias avaient choisi le mot “pillage” intentionnellement, dans le but d’établir un lien entre la vague de crimes et le procès de Kyle Rittenhouse.

Au cours du week-end, le sud de la Californie a été le théâtre de plusieurs attaques de type “smash-and-grab” contre des magasins de luxe et au moins une pharmacie, au cours desquelles des groupes comptant jusqu’à 50 criminels ont effrontément dérobé des vêtements, des bijoux et d’autres marchandises, avant de prendre la fuite en voiture. Ils en sont même venus à la violence physique lorsque des dizaines de personnes ont pris d’assaut un magasin Nordstrom samedi soir, frappant deux employés à coups de pied et de poing et en aspergeant un autre de gaz poivré.

Certains ont suggéré que les criminels profitent sciemment de la loi californienne entrée en vigueur en 2014, qui stipule qu’un individu pris en flagrant délit de vol à l’étalage de marchandises d’une valeur totale inférieure à 950 dollars s’en tire avec une accusation de délit mineur. Selon les critiques, cette approche indulgente ne fait que conforter les voleurs.

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