La police colombienne publie une affiche de criminels recherchés sans photos ni noms


La police de Santa Marta, en Colombie, s’est récemment attirée des critiques pour avoir publié un avis de recherche de membres présumés de cartels, sans photos ni noms réels.

Le 2 janvier, le département de police de Santa Marta a publié une affiche représentant 12 des criminels les plus recherchés de la ville colombienne, demandant au grand public de l’aider à appréhender les criminels présumés, qui sont tous membres du cartel de la drogue “Los Pachenca”.

Les 12 individus sont également soupçonnés d’une série d’actes criminels commis à Santa Marta au cours des derniers mois, il était donc logique de demander l’aide de la population locale pour les attraper le plus rapidement possible. Le seul problème est que l’affiche publiée ne mentionnait que les surnoms des suspects au lieu de leurs noms réels et le même graphique générique à la place de leurs photos…

“Il est très important que les citoyens nous aident à identifier les personnes qui affectent la vie dans toute la ville”, a déclaré le haut commandement de la police, ajoutant que “nous allons fournir des paiements pour les données qui nous permettent de les identifier”.

Comme vous pouvez l’imaginer, la police n’a pas reçu beaucoup de pistes utiles, compte tenu des informations vagues contenues dans l’affiche. De plus, beaucoup ont critiqué le département pour avoir publié l’affiche dans cet état.

“Première piste : ils ont tous l’air identiques”, a raillé une personne sur l’affiche sur Twitter.

“C’est le corps d’enquête de la police colombienne. Un travail remarquable ! Ils ne publient pas les photos parce qu’ensuite ils perdent leur salaire”, a écrit quelqu’un d’autre.

“Je vois déjà venir un contrat de plusieurs millions de dollars pour des cours d’identification de silhouettes dans la police”, a plaisanté une personne.

Le département de police de Santa Marta a retiré l’avis de recherche peu après que les premiers tweets s’en moquant aient commencé à devenir viraux, mais à ce moment-là, le mal était fait.

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Source : Oddity Central – Traduit par Anguille sous roche


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