Le ministre du Patrimoine canadien déclare que le projet de loi sur la censure en ligne favorisera la liberté d’expression


Ce n’est pas un poisson d’avril.

Un groupe d’experts, pour la plupart des universitaires, a été nommé pour conseiller le ministre du Patrimoine sur la réglementation de l’internet au Canada. L’un des projets du gouvernement en matière de réglementation d’Internet, parallèlement au projet de loi sur la censure en ligne, consiste à créer une agence fédérale de censure d’Internet.

Lors de l’annonce du groupe d’experts, le ministre du patrimoine, Pablo Rodriguez, a déclaré : “Nous sommes ouverts à toutes les idées. La seule chose que nous voulons, c’est faire ce qu’il faut, c’est faire ce qu’il faut, c’est faire ce qu’il faut.”

On a demandé au ministre s’il était prioritaire que le projet de loi sur la censure d’Internet ne porte pas atteinte aux droits des Canadiens. Il a répondu que la liberté d’expression est un droit fondamental et qu’elle est “au cœur” du projet de loi.

“Mais je vais vous dire autre chose”, a déclaré M. Rodriguez. “En fait, il y a beaucoup de gens qui ne veulent plus partager ce qu’ils pensent, qui ont peur d’aller en ligne pour s’exprimer librement à cause de la réaction négative et violente qu’ils peuvent recevoir. Je pense que d’une certaine manière, cela va vraiment aider la liberté d’expression.”

M. Rodriguez a déclaré que le groupe de 12 membres se réunira et recommandera des règlements dans les deux prochains mois.

“Nous prendrons ces informations, travaillerons sur un projet de loi, et le déposerons dès que possible”, a déclaré M. Rodriguez. Il a ajouté que “la première priorité de tout gouvernement sera toujours la sûreté et la sécurité des Canadiens”.

En juillet dernier, le ministère du Patrimoine a recommandé la création d’un commissaire à la sécurité numérique, qui aurait le pouvoir de recevoir des plaintes anonymes, de tenir des audiences à huis clos et d’envoyer des ordres de retrait de contenu.

Le ministère a reçu plus de 9 000 soumissions sur cette proposition, dont la plupart ont rejeté l’idée.

Les groupes de défense des droits, les militants de la liberté d’expression et même les universitaires ont qualifié la proposition d’“inquiétante”.

Lire aussi : Un groupe d’experts de l’École de la fonction publique du Canada propose des identifications numériques liées aux passeports vaccinaux

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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