Selon Mme Gondek, le fait de ne jamais pouvoir être propriétaire d’un logement donne aux Canadiens “plus de liberté”


Jyoti Gondek, maire de Calgary, affirme que la perspective de ne jamais posséder de maison et de devenir un locataire à vie est une expérience libératrice.

Mme Gondek, qui possède deux propriétés à Calgary, a fait ces commentaires lors d’une discussion avec la société de développement RNDSQR.

“Nous commençons à voir une partie de la population rejeter l’idée de posséder une maison et se tourner vers la location parce qu’elle leur donne plus de liberté”, a déclaré Mme Gondek.

“Ils peuvent voyager dans différents endroits, ils peuvent essayer différentes communautés, leur travail peut les amener à se déplacer d’un endroit à l’autre, et les gens sont donc devenus beaucoup plus libres quant à l’aspect du logement et à son mode d’occupation.”

Mme Gondek a ensuite déclaré que l’idée de pouvoir être propriétaire d’une maison était comme “coincée dans les années 40, 50 et 60”.

“En tant que municipalités, nous n’avons pas suivi le rythme du changement. Nous sommes toujours coincés dans les années 40, 50 et 60”, a déclaré Mme Gondek.

Selon la déclaration de Mme Gondek, le maire de Calgary possède deux propriétés à Calgary, l’une à Panorama Hills et l’autre dans le centre-ville, à East Village.

Les commentaires de Mme Gondek ont été condamnés par la députée conservatrice de Calgary, Michelle Rempel Garner.

“Si ce n’est pas un faux, c’est la perpétuation d’un mythe dangereux selon lequel la plupart des locataires sont des locataires par choix et ont un revenu disponible pour voyager et la capacité de déraciner leur résidence pour le travail”, a posté Mme Rempel Garner sur X.

Mme Gondek a récemment fait l’objet d’une campagne de rappel. À la suite de l’initiative Recall Gondek, Landon Johnston, chef de la campagne, devrait s’entretenir avec Danielle Smith, premier ministre de l’Alberta, au sujet d’éventuelles réformes des lois de révocation de la province.

M. Johnston a remis un total de 72 271 signatures.

La campagne exigeait de M. Johnston qu’il recueille les signatures de 40 % des électeurs éligibles de Calgary, soit un total de 514 284, dans un délai de 60 jours. Lors des précédentes élections municipales, le maire Gondek avait obtenu 176 455 voix sur 393 090 suffrages exprimés.

Bien que le nombre de signatures n’ait pas atteint l’objectif fixé, M. Johnston considère la campagne comme un succès. Il s’est lancé seul dans l’aventure et ne pensait pas, au départ, recueillir la moindre signature.

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Source : True North – Traduit par Anguille sous roche


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