Selon Salvini, les pénuries alimentaires pourraient pousser 20 millions de migrants africains à entrer en Europe
Si la paix en Ukraine n’est pas obtenue d’ici la fin du mois.
Matteo Salvini, chef du parti de la Ligue italienne, a averti que si la guerre en Ukraine ne prend pas fin rapidement, les pénuries alimentaires chroniques provoqueront une vague d’immigration qui conduira 20 millions de migrants africains à tenter d’entrer en Europe.
Si les approvisionnements en céréales ukrainiennes continuent d’être impactés, Salvini prévient : “Une faim importante est attendue sur le continent africain, ce qui sera un problème humanitaire, puis social, et enfin italien.”
“Sans la paix, il y aura une famine à l’automne et 20 millions d’Africains seront prêts à partir”, a-t-il ajouté.
Salvini prédit qu’une nouvelle crise des migrants se produira si un cessez-le-feu et une paix subséquente ne sont pas atteints d’ici la fin du mois, notant que cela était “essentiel pour l’Ukraine, la Russie et l’Italie également”.
L’ancien ministre italien de l’Intérieur demande d’urgence une rencontre avec le Premier ministre Mario Draghi, qui est récemment rentré d’une réunion avec Joe Biden, pour pousser la question d’un cessez-le-feu.
M. Salvini a déclaré que les pays européens qui déversent des armes dans la région font de la paix une possibilité de plus en plus lointaine.
“Si 80 milliards d’euros sont dépensés en armes en Europe, il sera difficile de parvenir à la paix, plus il y a d’armes, plus la paix s’éloigne”, a-t-il averti.
“Il y a des gens en Europe qui sont en faveur de la guerre, mais l’Italie, la France et l’Allemagne doivent agir pour la paix”, a-t-il ajouté, s’élevant contre l’envoi par l’Italie d’une troisième livraison d’armes à l’Ukraine.
L’Ukraine était le 6e exportateur mondial de blé avant le début de la guerre.
La semaine dernière, il a été révélé que 6,8 milliards de livres sterling de blé en Ukraine sont bloqués à l’exportation en raison de la guerre qui bloque l’accès à la mer.
Le monde est actuellement en proie à des hausses de prix des denrées alimentaires et à des pénuries de produits clés tels que l’huile de tournesol, qui commence à être rationnée.
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