La connexion inexpliquée entre les civilisations anciennes : 10 mythes aux similitudes frappantes


Il est surprenant de constater que de nombreuses cultures du monde entier, bien qu’isolées géographiquement les unes des autres, ont créé des mythes étonnamment similaires, entre autres choses.

Les mythes et les légendes captivent depuis longtemps l’imagination humaine, donnant un aperçu des croyances et des valeurs des anciennes civilisations. Il est surprenant de constater que de nombreuses cultures du monde entier, bien qu’isolées géographiquement les unes des autres, ont créé des mythes étonnamment similaires. Dans cet article, nous allons explorer dix mythes anciens aux similitudes frappantes, en approfondissant leurs histoires et en nous demandant si ces similitudes sont de simples coïncidences ou si elles suggèrent un lien plus profond.

1. Mythes de la création : Les Sumériens et les Mayas

Le mythe de la création sumérien, connu sous le nom d’Enuma Elish, raconte que le dieu Marduk a tué le monstre du chaos Tiamat et a créé la Terre et les cieux à partir de son corps. De même, le récit de la création maya, le Popol Vuh, décrit les dieux créant le monde à partir de la mer primordiale. Dans les deux récits, les dieux s’engagent dans une bataille cosmique pour mettre de l’ordre dans le chaos et créer le monde tel que nous le connaissons. Malgré leurs origines culturelles distinctes, les similitudes entre ces deux mythes soulèvent des questions sur l’universalité des récits de création et sur les archétypes qui les façonnent.

2. Mythes du déluge : Grèce antique et Inde

Le mythe du déluge est l’un des récits les plus répandus de la mythologie mondiale. Dans les mythes de la Grèce antique et de l’Inde, une grande inondation anéantit l’humanité, quelques survivants repeuplant la Terre. Dans la mythologie grecque, Zeus envoie un déluge pour détruire la méchante race humaine, mais Deucalion et Pyrrha survivent en construisant une arche. De même, dans la mythologie indienne, le dieu Vishnu prévient le vertueux Manu de l’imminence d’un déluge, ce qui lui permet de construire un bateau et de sauver les graines de la vie. La prévalence des mythes de déluge dans toutes les cultures suggère une préoccupation commune de l’homme pour les événements catastrophiques et le potentiel de renouveau qui en découle.

3. Les divinités du soleil et de la lune : Égypte et Japon

Les cultures égyptienne et japonaise anciennes ont toutes deux des déesses du soleil et des dieux de la lune. En Égypte, la déesse du soleil est Hathor, qui traverse le ciel dans une barque, apportant la lumière et la vie. Au Japon, Amaterasu est la déesse du soleil qui illumine le monde et transmet la sagesse. Inversement, le dieu égyptien de la lune, Thot, est associé à la sagesse, à la connaissance et à l’écriture, tandis qu’au Japon, Tsukuyomi est le dieu de la lune et de la nuit. Les rôles et attributs parallèles de ces divinités dans les deux cultures peuvent refléter les expériences humaines universelles et les observations des corps célestes.

4. Le voyage du héros : Gilgamesh et l’Odyssée

L’épopée de Gilgamesh, dans l’ancienne Mésopotamie, et l’Odyssée d’Homère, dans la Grèce antique, suivent toutes deux le parcours d’un héros, qui se lance dans une quête périlleuse et surmonte de nombreux obstacles avant de rentrer chez lui, transformé. Gilgamesh recherche l’immortalité et la sagesse, tandis qu’Ulysse s’efforce de retourner dans sa patrie après la guerre de Troie. Les deux héros rencontrent des êtres divins, des monstres et d’autres défis qui mettent à l’épreuve leur courage, leur ingéniosité et leur caractère moral. Ces récits épiques partagent une structure et des thèmes communs, révélant la nature archétypale du voyage du héros à travers les cultures humaines.

5. Les voyages dans le monde souterrain : L’Égypte et la Grèce antiques

Dans les mythologies égyptienne et grecque, l’au-delà est un royaume situé sous la surface de la terre, où les âmes voyagent après la mort. Le monde souterrain égyptien, Duat, est un royaume perfide rempli d’obstacles et de défis que les âmes doivent surmonter pour atteindre la vie éternelle. Osiris, le dieu des morts, juge les âmes et détermine leur destin. De même, le monde souterrain grec, Hadès, est un royaume d’ombres et d’esprits, où le dieu Hadès règne sur les morts. Le mythe d’Orphée et d’Eurydice met en lumière la nature périlleuse du monde souterrain grec, car Orphée tente de récupérer sa bien-aimée Eurydice dans le royaume des morts. Le concept commun d’un voyage dans le monde souterrain dans ces deux cultures anciennes met en évidence la fascination commune de l’homme pour l’au-delà et les implications morales de nos actions dans le monde des mortels.

6. Des divinités jumelles : Aztèques et Romains

Les Aztèques de Méso-Amérique et les Romains de l’Antiquité ont tous deux des mythes impliquant des divinités jumelles. Les dieux aztèques Quetzalcoatl et Xolotl représentent la dualité de la vie et de la mort, Quetzalcoatl symbolisant la lumière, la connaissance et la création, tandis que Xolotl représente les ténèbres, la transformation et la régénération. Dans la mythologie romaine, l’histoire de Romulus et Remus raconte l’histoire de deux frères jumeaux élevés par une louve et qui finiront par fonder Rome. Le thème de la dualité et le lien entre les jumeaux dans ces mythes suggèrent une fascination universelle de l’homme pour l’équilibre des forces opposées et le potentiel d’unité dans la diversité.

7. Père du ciel et mère de la terre : Chinois et Amérindiens

Les Chinois et de nombreuses cultures amérindiennes ont des mythes impliquant un Père céleste et une Mère terrestre primordiaux qui, ensemble, créent le monde et donnent naissance aux dieux et aux hommes. Dans la mythologie chinoise, ces figures sont connues sous le nom de Fuxi et Nuwa, qui façonnent les humains à partir de l’argile et leur transmettent connaissances et culture. Dans certains récits amérindiens, le Père Ciel et la Mère Terre sont présentés comme des forces complémentaires qui donnent naissance à la vie et maintiennent l’équilibre du monde naturel. Ces mythes soulignent l’interconnexion de tous les êtres vivants et l’importance de l’harmonie entre le ciel et la terre.

8. Les figures du Trickster : Nordiques et ouest-africains

Les figures de tricheurs apparaissent à la fois dans la mythologie nordique et dans celle de l’Afrique de l’Ouest. Loki, le dieu filou de la mythologie nordique, est connu pour sa ruse, son changement de forme et ses actes malicieux, qui causent souvent des ennuis aux dieux et aux humains. Dans les mythes d’Afrique de l’Ouest, Anansi l’araignée utilise son intelligence et son esprit pour déjouer les autres personnages et atteindre ses objectifs, tout en donnant des leçons précieuses. L’attrait universel des personnages de filou réside peut-être dans leur capacité à remettre en question les normes établies et à révéler la complexité et l’ambiguïté de l’expérience humaine.

9. Arbre du monde : Nordiques et Mayas

Le concept d’un arbre-monde, reliant les cieux, la Terre et le monde souterrain, est présent à la fois dans la mythologie nordique et dans la mythologie maya. Dans la mythologie nordique, l’arbre s’appelle Yggdrasil, un frêne gigantesque qui soutient le cosmos et sert de demeure à diverses créatures. Dans la mythologie maya, l’arbre du monde, connu sous le nom de Wacah Chan, relie les royaumes célestes, la Terre et le monde souterrain, ses racines s’enfonçant profondément dans le sol et ses branches s’élevant jusqu’au ciel. L’arbre mondial symbolise l’interconnexion de tous les domaines de l’existence et la nature cyclique de la vie et de la mort.

10. Symbolisme du serpent : hindouisme et aborigènes d’Australie

Le symbolisme du serpent est très présent dans la mythologie hindoue et aborigène australienne. Dans l’hindouisme, les serpents sont associés au divin et représentent l’énergie kundalini, une puissante force vitale qui réside à la base de la colonne vertébrale et peut être éveillée par des pratiques spirituelles. Le dieu serpent Shesha soutient l’univers et sert de lit divin au dieu Vishnu. Dans la mythologie aborigène australienne, le serpent arc-en-ciel est une puissante figure de la création chargée de façonner le paysage, de contrôler les éléments et de maintenir l’équilibre entre les mondes naturel et spirituel. Le thème récurrent des serpents dans ces cultures peut refléter la fascination universelle de l’homme pour le pouvoir mystérieux et transformateur de ces créatures énigmatiques.

Ce que nous avons appris

Les similitudes entre les mythes et les légendes des civilisations anciennes des quatre coins du monde sont frappantes et donnent à réfléchir. Si certains de ces parallèles peuvent être attribués à l’universalité de l’expérience humaine et aux archétypes communs qui imprègnent l’inconscient collectif, d’autres suggèrent la possibilité d’échanges culturels et d’interconnexions à travers l’histoire. En fin de compte, ces mythes partagés mettent en évidence notre humanité commune et la quête intemporelle de compréhension de nos origines, de notre but et de notre place dans le cosmos. En examinant les liens fascinants entre ces diverses cultures et leurs mythologies, nous apprécions davantage le pouvoir de la narration et le désir humain permanent de donner un sens au monde qui nous entoure.

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Source : Curiosmos – Traduit par Anguille sous roche

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