« Ce n’est pas la même chose », répond Jen Psaki quand on lui demande pourquoi les migrants qui traversent la frontière n’ont pas à présenter de preuve de vaccination


Après l’obligation de vaccination imposée par M. Biden aux fonctionnaires fédéraux et à toutes les branches des forces armées, et après que la ville de Washington elle-même ait rendu obligatoire la vaccination des élèves athlètes des écoles publiques et du personnel des garderies, une grande partie de la population américaine se demande où cela va s’arrêter. Après tout, même une éventuelle obligation future de présenter une preuve du vaccin Covid pour simplement voyager à l’intérieur du pays sur une compagnie aérienne est toujours “sur la table” comme une “option”.

Avec ces réglementations fédérales, étatiques et locales strictes et vigilantes – y compris le masquage dans certains endroits – qui sont de plus en plus imposées aux citoyens américains, on pourrait supposer qu’il existe au moins des exigences en matière de vaccins et de tests Covid pour les migrants qui traversent maintenant la frontière à pied et qui établissent souvent des camps dans des conditions de surpeuplement du côté américain de la frontière. Mais ce serait se tromper, au vu de l’échange suivant entre un correspondant de Fox à la Maison Blanche et l’attachée de presse de Biden, Jen Psaki…

La question du journaliste Peter Doocy portait sur une question encore plus évidente : si les voyageurs étrangers entrant aux États-Unis sont tenus de présenter la preuve d’un vaccin Covid, alors pourquoi une telle exigence minimale n’est-elle pas en place pour les clandestins qui tentent de traverser la frontière entre les États-Unis et le Mexique ?

“Quelqu’un demande-t-il aux ressortissants étrangers qui se rendent à pied à Del Rio, au Texas, et qui installent des camps de ce côté-ci de la frontière, une preuve de vaccination ou un test Covid négatif ?” a-t-il demandé.

Doocy a en outre souligné qu’actuellement, ceux qui traversent la frontière n’ont même pas à montrer un test Covid négatif, apparemment :

“Tout d’abord, je peux ré-adresser pour vous les mesures que nous prenons …”

“Donc si quelqu’un entre dans le pays, juste de l’autre côté de la rivière, est-ce que quelqu’un demande à voir son carnet de vaccination ?” a demandé Doocy.

“Eh bien, laissez-moi vous expliquer à nouveau, Peter, comment notre processus fonctionne”, a répondu l’attachée de presse.

Mme Psaki a déclaré que lorsque les migrants franchissent la frontière, ils sont soumis à un dépistage des symptômes du COVID-19 et mis en quarantaine s’ils sont symptomatiques.

Et c’est là que Psaki a essayé d’esquiver la question, tout en laissant entendre que non, il n’y a pas d’exigences en place à la frontière.

“Ils n’ont pas l’intention de rester ici pendant une longue période de temps”, a-t-elle poursuivi.

Ce n’est pas la même chose. Ce sont des individus, comme nous l’avons noté … nous expulsons des individus sur la base du titre 42 spécifiquement à cause du COVID. Parce que nous voulons empêcher un scénario où un grand nombre de personnes se rassemblent, constituant une menace pour la communauté et aussi pour les migrants eux-mêmes.”

Le correspondant de Fox a souligné l’hypocrisie et l’étrange double-standard qui consiste à exiger le vaccin pour des dizaines de millions de travailleurs fédéraux et autres, et à exiger essentiellement un “passeport vaccinal” pour les étrangers qui entrent dans le pays par avion, mais lorsqu’un migrant traverse la frontière, c’est en quelque sorte différent.

Lire aussi : Vidéo : Biden est confronté à la question de l’entrée des clandestins « non testés et non vaccinés » aux États-Unis

Source : Zero Hedge – Traduit par Anguille sous roche


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