Dershowitz défend Ghislaine Maxwell en citant l’amitié avec les Clinton


Alan Dershowitz a pris la défense de Ghislaine Maxwell après son arrestation par le FBI. Mais le fait qu’il ait vanté son amitié avec les Clinton comme preuve de moralité a laissé beaucoup de nombreux moqueurs incrédules.

Le célèbre avocat a rédigé une tribune libre pour The Spectator, dans laquelle il a tenté d’exposer sa propre relation avec la prétendue madame de Jeffrey Epstein et de faire valoir qu’elle doit être présumée innocente.

Dershowitz, qui a lui-même été accusé d’être impliqué dans le réseau sexuel d’Epstein, explique qu’il a d’abord été présenté à la mondaine britannique par un membre de la famille Rothschild et que lorsqu’il l’a rencontrée par la suite, à « plusieurs reprises », elle était en présence de personnes estimées telles que des prix Nobel, des présidents d’université et même Bill et Hillary Clinton.

L’ironie de citer les Clinton comme références de caractère pour une personne accusée de mauvaise conduite en matière de sexe n’est pas passée inaperçue et beaucoup se sont tournés vers Twitter pour le souligner.

L’ancien ambassadeur britannique Craig Murray a écrit : « Alan Dershowitz soutient que Ghislaine Maxwell ne pouvait pas être une perverse sexuelle prédatrice parce que ses amis étaient des gens comme… Bill Clinton. Hum. »

Alors qu’un autre commentateur sardonique ajoutait : « Oui, bien sûr. Ceux qui sont en position de pouvoir et de richesse ne commettent jamais de crimes. »

L’article de Dershowitz a même suscité une réponse de Juanita Broaddrick, une ancienne bénévole de Bill Clinton qui prétend que le politicien l’a violée dans une chambre d’hôtel dans les années 1970. « Bizarre… Pourquoi exactement Dershowitz a-t-il écrit ça ? » a demandé Broaddrick.

L’article semble s’être retourné contre Dershowitz car, loin d’expliquer ses liens avec Maxwell et Epstein, il a suscité une série de tweets sur le sujet. La réaction a même vu son nom grimper dans les classements des tendances Twitter aux États-Unis.

Jeudi, Maxwell a comparu au tribunal, accusée d’avoir aidé le pédophile Epstein à « identifier, se lier d’amitié avec » plusieurs filles, dont une n’avait que 14 ans. La pédophile de 58 ans nie tout acte répréhensible et, si elle est reconnue coupable, risque jusqu’à 35 ans de prison.

Lire aussi : Avocate de la victime : Ghislaine Maxwell pourrait révéler un « grand nom » impliqué dans le réseau Epstein dans le cadre d’un accord sur le plaidoyer

Source : RT – Traduit par Anguille sous roche


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