L’administration Biden a demandé des mesures de répression contre les contenus WhatsApp « sceptiques à l’égard des vaccins »


Malgré le fait que l’application soit chiffrée de bout en bout.

Selon des communications entre la Maison Blanche et Meta, l’entreprise propriétaire de la plateforme de messagerie, l’administration Biden faisait pression pour la censure des contenus liés au COVID sur WhatsApp.

Cette décision a suscité des inquiétudes quant à la liberté d’expression et à la possibilité de communiquer en privé sur les plateformes numériques.

Contrairement à Facebook et Instagram, qui appartiennent également à Meta, WhatsApp est une plateforme de messagerie directe chiffrée utilisée pour les conversations privées entre individus ou petits groupes. La Maison Blanche a fait pression sur les dirigeants de Meta pour qu’ils trouvent des moyens de mesurer la “réduction des dommages” sur WhatsApp, insistant sur le fait qu’ils doivent disposer d’une “bonne souricière” pour observer les conversations qui sont partagées sur la plateforme.

Selon le rapport de David Zweig, qui reprend les informations publiées par Reclaim The Net en janvier, la Maison-Blanche a également proposé de travailler en étroite collaboration avec Meta pour freiner la diffusion de contenus dits “sceptiques à l’égard des vaccins”.

Toutefois, en raison de la structure de WhatsApp, il n’est pas possible de supprimer ou de censurer certaines informations de manière ciblée. Au lieu de cela, la modération du contenu sur WhatsApp s’est concentrée sur l’envoi d’informations aux utilisateurs.

Elle a notamment établi des partenariats avec l’Organisation mondiale de la santé, l’UNICEF et plus de 100 gouvernements et ministères de la santé pour envoyer aux utilisateurs des mises à jour sur le COVID-19 et des messages relatifs aux vaccins.

Cette décision de l’administration Biden soulève des inquiétudes quant à l’impact sur la liberté d’expression et la possibilité de communiquer en privé sur les plateformes numériques.

La Maison Blanche insiste sur la modération des contenus sur la plateforme, ce qui pourrait nuire à la protection de la vie privée et à la liberté d’expression attendues sur les applications chiffrées de bout en bout (bien que WhatsApp soit peut-être moins fiable en raison de ses liens avec Meta).

Lire aussi : Les derniers Twitter Files révèlent que la société a supprimé les sceptiques sur les vaccins, même d’éminents médecins

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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