L’administration Biden censure la divulgation des documents relatifs à la censure des élections de 2020


Pas de transparence.

Censurer les preuves de la censure – ce serait un comble pour l’actuelle administration américaine, mais c’est pourtant ce que de nouveaux documents – des courriels – révèlent aujourd’hui sur le fonctionnement interne de la Maison Blanche de M. Biden en ce qui concerne la liberté d’expression en ligne et ce qu’elle dit considérer comme de la « désinformation ».

Les nouveaux documents font référence au moment où, en septembre dernier, certains journalistes et défenseurs des droits civils ont voulu enquêter sur le rôle du ministère américain de la sécurité intérieure (DHS) dans la censure des sites sociaux, dans le cadre de ce qui est aujourd’hui largement considéré comme une collusion entre diverses agences gouvernementales et les géants privés de la technologie.

Mais il semblerait qu’au lieu d’être ouvert à ces informations – dans l’esprit de la démocratie, et aussi parce que le chat était déjà sorti du sac de toute façon – le gouvernement, par l’intermédiaire du ministère de la Justice (DoJ), s’est employé à essayer de saboter efficacement ces efforts, a rapporté Lee Fang.

La méthode consistait à « au moins » ralentir le rythme auquel les documents publics ayant trait au comportement des autorités étaient rendus publics.

Ces dernières révélations concernent l’Agence pour la cybersécurité et les infrastructures (CISA) du ministère de la sécurité intérieure, Kate Starbird, professeur à l’université de Washington et membre du comité consultatif de la CISA, qui dirige également un service de « désinformation » à l’université (financé par le gouvernement), ainsi que les demandes de la Daily Caller News Foundation, de Tech Inquiry, du journaliste Lee Fang et du Government Accountability Project, qui ont tous demandé séparément des documents à l’université de Washington.

Les demandes variaient, mais toutes concernaient Mme Starbird, dont le travail consistait à aider la CISA à « modérer » – c’est-à-dire à censurer – certains types de contenus sur Twitter et Facebook.

Au lieu de fournir ces informations, l’assistante du procureur du district ouest de Washington, Annalisa Cravens, a envoyé un courriel à Starbird pour lui dire que la CISA l’avait informée des demandes et que « (…) nous demandons un délai supplémentaire avant que les documents ne soient produits afin que nous ayons le temps de les examiner et d’évaluer si nous devrons intenter une action en justice pour les protéger de la divulgation », peut-on lire dans le courriel.

Il s’agit là d’un exemple qui illustre non seulement le pouvoir que s’est donné le gouvernement d’être l’arbitre du contenu, en particulier politique ou interprété comme tel, auquel les gens ont accès en ligne, mais aussi la manière dont il s’y prend pour minimiser la perception de son implication.

« On ne sait pas exactement quels documents ont été retardés, retenus ou expurgés en raison de l’ingérence de l’administration Biden dans la demande d’accès aux documents publics », écrit Lee Fang.

Lire aussi : YouTube revient sur sa politique et autorise désormais les revendications pour fraude électorale

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


Vous aimerez aussi...

1 réponse

  1. Patrick dit :

    “Vous n’avez rien à craindre, si vous n’avez rien à cacher”.
    Il est temps de leur appliquer cette maxime qu’ils voulaient à tout prix nous infliger.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *