Non, la Californie ne devrait pas dépénaliser les relations sexuelles chez les adultes avec des adolescents de 14 ans

Offrir un accommodement juridique raisonnable à cette expérience très spécifique et étroite ne devrait pas être une invitation ouverte aux adultes à exploiter les jeunes adolescents en ayant des relations sexuelles avec eux.

Les militants LGBT ont poussé les notions raisonnables d’égalité jusqu’à leurs limites par des perversions obscènes.

Le sénateur d’État Scott Wiener, D-San Francisco – le même législateur qui a coparrainé un projet de loi en 2017 visant à supprimer la peine pour avoir sciemment exposé une autre personne au VIH – a présenté un projet de loi, le projet de loi 145 du Sénat, pour donner aux juges plus de souplesse dans la condamnation des homosexuels qui abusent des mineurs.

Selon la loi actuelle – que Wiener, qui est homosexuel, qualifie d’« homophobie horrible » – un homme hétéro de 24 ans qui a des relations sexuelles avec une jeune fille de 15 ans peut éviter d’être inscrit sur la liste des délinquants sexuels si le juge estime que la situation ne le mérite pas, mais un homosexuel se trouvant dans le même scénario avec un garçon du même âge n’aurait pas la même possibilité.

L’argument de Wiener est celui de l’évolution des normes sociales. En 2015, la Cour suprême de Californie a confirmé la séparation de longue date entre les rapports sexuels vaginaux et les autres formes de rapports sexuels, en se fondant sur l’idée erronée que si une grossesse survenait, le fait de placer le père sur la liste des délinquants sexuels pourrait ruiner ses chances de subvenir aux besoins de sa famille. L’extrême du scénario serait un homme de 18 ans avec une petite amie de 17 ans.

Le projet de loi de Wiener, cependant, n’est pas aussi simple. Il soutient que toutes les formes de sexe devraient être traitées de la même façon par la loi.

La loi protégera l’exploitation des mineurs

En outre, si une certaine souplesse est possible dans une décision où un garçon atteint l’âge de 18 ans alors que sa petite amie en a encore 17 et que son père porte plainte, le projet de loi définit l’âge minimum à 14 ans. Reconnaissant que les mineurs ne peuvent pas légalement consentir à des relations sexuelles, Wiener soutient que si un mineur de 14 à 17 ans a volontairement des relations sexuelles avec un adulte qui a moins de 10 ans de plus, le juge devrait décider, sur la base des faits individuels de l’affaire, si l’adulte doit être inscrit au registre des délinquants sexuels. Selon les données fournies par le bureau de Wiener, « au moins 2 400 personnes inscrites au registre des délinquants sexuels [CA], et potentiellement des centaines d’autres, ont été condamnées pour des rapports sexuels non vaginaux avec un mineur âgé de 14 ans ou plus ».

L’argument en lui-même ressemble à une simple proposition d’égalité de traitement en vertu de la loi. Comme l’a déclaré le procureur adjoint de Los Angeles, Bradley McCartt, aux législateurs de l’État : « Souvenez-vous, ce n’est pas la punition du crime. C’est une question de sécurité publique qui a trait à la résolution des crimes et au suivi des prédateurs. »

Mais c’est l’état d’esprit derrière la question de l’âge qui est le plus préoccupant. « Nous devons arrêter de criminaliser les relations sexuelles entre adolescents », a déclaré M. Wiener. « Au minimum, nous ne devrions pas forcer ces jeunes à s’inscrire dans le registre des délinquants sexuels et ruiner leur vie. »

Le problème est qu’il ne s’agit pas d’adolescents ayant des relations sexuelles. Le problème n’est pas que les adolescents aient des relations sexuelles, mais que les adultes exploitent sexuellement des mineurs et soient protégés par la loi. Comment justifier qu’un jeune de 24 ans ait des relations sexuelles avec un jeune de 15 ans, quel que soit son sexe ? La réponse rationnelle, bien sûr, est qu’il n’y en a pas. Cependant, plutôt que de répondre à cette préoccupation raisonnable, les sites de gauche et les sites LGBT ont décidé que l’opposition était homophobe et haineuse.

Les médias de gauche dénigrent les détracteurs conservateurs

Mother Jones, par exemple, a intitulé un article : « Un sénateur de l’État de Californie a présenté un projet de loi pour l’égalité des LGBTQ – et une foule de QAnon est venue pour lui. » L’article commence en disant : « Scott Wiener est habitué à être ciblé pour sa législation. Le sénateur de l’État de Californie représente San Francisco, et a longtemps défendu le type de réformes progressistes qui ont attiré la colère des guerriers de la culture de droite et de leur troll en ligne. »

Mais qu’y a-t-il de progressiste à décriminaliser l’exposition intentionnelle au VIH de victimes innocentes et à pousser maintenant la législation à réduire le crime d’abus sexuel sur des jeunes de 14 ans ?

LGBTQ Nation a également sauté sur l’histoire des victimes avec un article intitulé « La droite lance une attaque dégoûtante contre le législateur gay “pédophile” sur la législation relative à l’égalité ». Faisant croire que la seule opposition se résume à la haine anti-LGBT de la part des extrémistes de droite, l’article dit : « Un législateur gay en Californie a été pris pour cible par les médias de droite dans le cadre de ce qu’ils considèrent comme une conspiration pédophile parce qu’il a présenté un projet de loi visant à traiter les délinquants sexuels LGBTQ de la même manière que les délinquants hétérosexuels. »

Comme c’est devenu beaucoup trop fréquent, il est plus important de s’opposer aux attaques perçues comme étant de droite que d’aborder de manière critique une législation dangereuse.

En matière de sexe, on ne peut pas traiter les mineurs comme des adultes

Tout cela se résume à la fixation des LGBT sur le fait de traiter les mineurs comme des adultes capables de prendre des décisions adultes. Pourtant, il n’y a tout simplement aucune raison pour qu’une personne âgée de 14 à 16 ans soit dans une relation avec un adulte. Cela ne devrait pas être négociable, quel que soit le sexe de la personne concernée.

La seule zone grise concerne les adolescents à la limite de l’âge adulte légal qui pourraient traverser juste assez pour tomber dans des problèmes juridiques. Par exemple, McCartt a fourni l’histoire d’une jeune fille de 17 ans dont la mère ne voulait pas qu’elle sorte avec une fille et a porté plainte contre la petite amie de 18 ans de cette dernière.

Le fait d’apporter un accommodement juridique raisonnable à cette expérience très spécifique et étroite ne doit pas être une invitation ouverte aux adultes à exploiter de jeunes adolescents en ayant des relations sexuelles avec eux. Malheureusement, Wiener et d’autres législateurs californiens, qui n’ont pas eu de recul formel sur cette législation jusqu’à présent, sont plus intéressés par la poursuite de grands idéaux sociaux que par la rédaction d’une loi simple et rationnelle. Les médias de gauche ne sont que trop heureux d’utiliser des étiquettes de « haine » et de « théories du complot » pour écarter des préoccupations légitimes.

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Source : The Federalist – Traduit par Anguille sous roche