Une fondatrice de BLM dit à Biden d’« abandonner la police, les prisons et les paradigmes de punition »


Alors que la nation se lasse de l’opportunisme politique et de l’égocentrisme du mouvement Black Lives Matter, l’une de ses fondatrices interprète mal la popularité du mouvement et formule des exigences à la prochaine administration présidentielle qui sont si exagérées qu’elles menacent de défaire tout ce que le mouvement possède encore.

Patrisse Cullors, l’une des trois co-fondatrices de l’organisation Black Lives Matter Inc. (BLM) qui se décrit comme une « marxiste de formation », cible prématurément une administration Biden avec des exigences au nom de Black Lives Matter qui sont si extrêmes qu’elles ont peu de chance d’être prises au sérieux par les législateurs ou toute future administration.

Cullors demande à Joe Biden, s’il est élu à la présidence, de promulguer une législation d’extrême gauche qui conduirait à la suppression des services de police et des prisons, d’accorder des réparations et de mettre en œuvre plusieurs autres propositions radicales.

La co-fondatrice marxiste de BLM fait pression sur le BREATHE Act, un texte de loi proposé en juillet dernier par les représentants américains. Rashida Tlaib (D-MI), et Ayanna Pressley (D-MA), qui est morte en commission du Congrès. Cette proposition de loi était radicalement d’extrême gauche et visait à apporter un changement révolutionnaire déstabilisant aux États-Unis.

Aujourd’hui, Cullors a transformé cette législation ratée en une liste de revendications au cœur du mouvement BLM, et dans une tentative de ressusciter la législation au sein du nouveau Congrès.

Parmi les nombreux éléments subversifs de cette législation figurent la fin des peines à vie, ainsi que la fin de toutes les lois sur les peines minimales obligatoires. Ces changements permettraient de couvrir efficacement les personnes qui commettent des meurtres.

La hâte de Cullors exige également le démantèlement de la Drug Enforcement Administration, de l’Immigration & Customs Enforcement, de la Customs & Border Protection, et des centres de détention pour immigrés, ainsi que l’abrogation des lois qui « criminalisent les mouvements humains et l’entrée aux frontières ».

Puis elle dit que BLM demande la création d’une commission pour étudier les propositions de réparations au profit des Afro-Américains, basées sur « la criminalisation de masse – y compris la guerre contre la drogue, la criminalisation de la prostitution et la violence policière ; la violence aux frontières ; et la violation systémique des obligations du gouvernement américain en vertu des traités avec les nations tribales ».

Le problème de Cullor ne s’arrête pas là.

Elle appelle en outre à « éliminer les tactiques de surveillance qui sont utilisées de manière disproportionnée pour cibler les communautés noires, métisses et musulmanes en interdisant les services de police prédictifs, les technologies de reconnaissance raciale, les drones et autres outils similaires ».

Si chacune de ces demandes – des demandes qui sapent complètement l’État de droit et l’idée d’égalité raciale en accordant des privilèges à un groupe démographique plutôt qu’à tous les autres – n’était pas suffisante pour faire de Cullor un personnage plus que radical, elle continue de s’ajouter à cette liste étonnante de demandes excessives.

La « marxiste formée » poursuit sa longue liste de l’absurde en demandant l’élimination de l’utilisation des systèmes de surveillance électronique par les forces de l’ordre, y compris les dispositifs de bracelets électroniques, les applications pour smartphones et tout autre outil utilisé pour suivre la localisation (de toute évidence, BLM est contre le suivi COVID).

Les demandes de Mme Cullor sont complétées par :

  • Le retrait de tous les policiers, des agents des ressources scolaires et des agents de sécurité armés des écoles, ainsi que des détecteurs de métaux et du matériel de surveillance.
  • Des programmes scolaires qui examinent « les impacts politiques, économiques et sociaux du colonialisme, du génocide contre les peuples indigènes et de l’esclavage ».
  • La création de centres de santé complets qui offrent des services culturellement compétents pour toutes les personnes, y compris des services liés à la santé génésique.
  • Des programmes d’emploi qui « ciblent spécifiquement les individus les plus défavorisés économiquement, y compris les femmes noires cis et trans, les personnes anciennement incarcérées, les sans-papiers et les personnes handicapées ».
  • Pour que les politiciens élaborent un plan visant à développer 100 % de la demande d’électricité de l’État en utilisant des sources d’énergie propres, renouvelables et sans émission.

Dans une interview, Mme Cullors a déclaré : « Nous demandons que – dans les 100 premiers jours – l’administration Biden-Harris travaille à l’adoption de cette législation. Ce moment est un tournant décisif. »

« Je pense que ce moment appelle à un changement structurel et à une transformation que nous n’avons pas vu depuis très longtemps », a déclaré Mme Cullors. « Nous voyons cette opportunité de faire pression pour la loi BREATHE comme une partie de ce que nous appelons la loi moderne sur les droits civils. »

Lire aussi : Une co-fondatrice de Black Lives Matter fait équipe avec un groupe pro-chinois du Parti communiste

Source : National File – Traduit par Anguille sous roche


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