« Complaisance » avec les black blocs : Marine Le Pen estime que le gouvernement a « perdu le contrôle »


Sur France 2, Marine Le Pen est revenue sur les nombreuses violences qui ont émaillé les manifestations contre le projet de loi Sécurité globale, estimant notamment que le gouvernement faisait preuve de « complaisance » envers les black blocs.

Après les manifestations contre le projet de loi Sécurité globale, qui se sont tenues dans toute la France et ont donné lieu à des affrontements violents avec les forces de l’ordre, la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, a estimé ce 30 novembre 2020 sur France 2 que le gouvernement avait « perdu le contrôle », faisant notamment preuve de « complaisance » envers les black blocs.

« On a le sentiment qu’il y a un désordre récurrent qui s’installe dans notre pays [car] on est confronté à des violences qui sont systématiques, des violences de rue », a déploré la députée du Pas-de-Calais.

« J’attends d’abord du ministre de l’Intérieur qu’il m’explique pourquoi rien n’est fait contre les black blocs »

« J’attends d’abord du ministre de l’Intérieur qu’il m’explique pourquoi rien n’est fait contre les black blocs, c’est-à-dire ces milices d’extrême gauche qui, dans les cinquante dernières manifestations, ont systématiquement pillé, cassé, attaqué les forces de l’ordre », a-t-elle fait savoir.

Marine Le Pen a ensuite dénoncé « une forme de complaisance » du gouvernement à l’égard des black blocs, qui sont selon elle « armés », interrogeant notamment les responsables politiques sur leur éventuelle dissolution via « la législation sur les ligues ».

« Je suis inquiète parce que j’ai le sentiment que l’Etat a perdu le contrôle »

« On a le sentiment, et pas seulement avec ce gouvernement mais peut-être déjà avec le précédent, qu’on se sert en réalité de cette impunité laissée à l’extrême gauche, aux casseurs d’extrême gauche, pour peut-être décrédibiliser toute contestation à l’égard du pouvoir en place », a-t-elle également accusé.

« Je suis inquiète parce que j’ai le sentiment que l’Etat a perdu le contrôle. Or un Etat qui n’a plus le contrôle met en danger ses compatriotes », a-t-elle ajouté, en mettant en cause « le chaos perpétuel depuis l’arrivée à la tête de l’Etat de d’Emmanuel Macron ».

Selon le dernier bilan du ministère de l’Intérieur, 98 policiers et gendarmes ont été blessés et 81 personnes ont été interpellées le 28 novembre dernier lors des manifestations contre le projet de loi Sécurité globale et les violences policières, qui ont réuni entre 133 000 (selon le ministère de l’Intérieur) et 500 000 personnes (selon les organisateurs).

Lire aussi : Rassemblement anti-loi Sécurité globale à Paris : « Casseurs, dehors ! », scandent des manifestants

Source : RT France


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