Terreur sanitaire. Les vaccinés testés positifs au Covid-19 n’échapperont pas à l’isolement forcé


Vaccinés ou non, les individus testés positifs au Covid-19 seront tenus à une période d’isolement de 10 jours avec des contrôles de police et de gendarmerie à la clé.

C’est ce que prévoit l’avant-projet de loi du gouvernement sur les nouvelles dispositions sanitaires.

10 jours d’isolement pour les positifs au Covid-19, vaccinés y compris

Jusqu’où peut s’étendre le recul des libertés pour les citoyens français dans leur propre pays ? À la suite de la prise de parole d’Emmanuel Macron lundi 12 juillet, l’exécutif envisage de serrer encore davantage la vis en matière de ce qui s’apparente désormais à du terrorisme sanitaire.

Ainsi, qu’elles soient vaccinées ou non contre le Covid-19, les personnes testées positives pourraient être placées à l’isolement pour une période de 10 jours dans un lieu déclaré. Il s’agirait alors d’un durcissement des mesures en vigueur puisque, pour l’instant, cette disposition n’est appliquée qu’aux personnes entrant sur le territoire français.

Par ailleurs, gare à celles et ceux qui pourraient être tentés de ne pas appliquer cet isolement à la lettre puisque des contrôles de celui-ci pourraient être effectués par la police et la gendarmerie. À savoir que la procédure serait placée sous le contrôle du juge des libertés et de la détention. Rien de moins…

De plus, cet avant-projet de loi prévoit, pour ces « isolés de force », une autorisation de sortie quotidienne entre 10 h et 12 h avec aussi des adaptations possibles motivées par « la poursuite de la vie familiale », « la condition particulière des mineurs », ou encore le cas de personnes dont la sécurité serait menacée pendant leur isolement.

Une pression énorme sur les restaurateurs

Autre point majeur de ce texte actuellement soumis au Conseil d’État puis devant être adopté le 19 juillet par le conseil des ministres avant examen la semaine prochaine par le Parlement : le rôle de contrôleur assigné à plusieurs professions.

L’article 1er de l’avant-projet de loi annonce ainsi que les restaurants, les cafés mais aussi les entreprises, les cinémas et les théâtres, seront tenus de contrôler les pass sanitaires. Une obligation qui, en cas de non-respect, serait sanctionnée par une amende pouvant aller jusqu’à 45 000 € par une peine d’un an de prison : « Le fait, pour un exploitant d’un lieu ou établissement, le responsable d’un événement ou un exploitant de service de transport, de ne pas contrôler la détention par les personnes qui souhaitent y accéder (du pass sanitaire) est puni d’un an d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende. »

La présentation du pass sanitaire afin d’accéder à l’ensemble de ces lieux mais aussi à certains centres commerciaux ou encore aux avions entrera en vigueur, selon les cas, le 21 juillet ou le 1er août prochain au plus tard.

Des licenciements en perspective ?

Outre la clientèle des établissements précédemment évoqués, se pose aussi la question du sort de leurs salariés. En effet, si le cas des soignants a largement occupé l’actualité ces derniers jours, ce sont dorénavant tous les salariés des établissements accueillant du public qui devront « avoir reçu leur première dose de vaccination au plus tard le 1er août, sans quoi à compter du 30 août ça sera un test tous les deux jours s’ils veulent continuer à travailler », a précisé le ministre de la santé Olivier Véran le 13 juillet. Autant dire que le mois de septembre pourrait virer au cauchemar pour tous les employés sceptiques vis-à-vis de la vaccination.

Quant au cas des salariés soumis à la vaccination obligatoire (personnels soignants, au contact de populations fragiles, pompiers), ils ne pourront plus exercer leur activité professionnelle à compter du 15 septembre prochain s’ils ne sont pas vaccinés. Le projet de loi précisant par ailleurs que la prolongation d’une telle situation pendant plus de deux mois pourra constituer un motif de licenciement. Indépendamment de la météo, la rentrée s’annonce déjà chaude…

Lire aussi : Obligation vaccinale : policiers et gendarmes n’y seront pas soumis, les commentateurs s’interrogent

Source : Breizh-info.com


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