Un homme est arrêté à tort trois fois pour avoir le même nom qu’un criminel notoire


Un Colombien a eu la malchance d’être jeté en prison trois fois au cours des 13 dernières années parce qu’il porte le même nom qu’un chef de cartel de la drogue recherché.

Photo : niu niu/Unsplash

René Martínez Gutiérrez, 46 ans, est un paisible père de famille qui n’a aucun casier judiciaire à son actif. Le problème est qu’il porte le même nom qu’un trafiquant de drogue péruvien faisant l’objet de plusieurs mandats d’arrêt nationaux et internationaux, et c’est pour cette raison qu’il a été arrêté trois fois au cours des 13 dernières années.

La dernière fois, au début du mois, l’homme est retourné dans son pays natal, la Colombie, pour voir son père malade. Il a été arrêté dès que son avion a touché le sol à Bogota et il est en prison depuis…

La première fois que Gutiérrez a eu des problèmes avec la loi à cause de son nom, c’était en 2010, lorsqu’il s’est rendu au commissariat local de Bogota, en Colombie, pour demander son casier judiciaire afin d’ouvrir sa propre entreprise. En vérifiant son casier, la police a découvert que René Martínez Gutiérrez faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par le Pérou. Il a donc été détenu à tort pendant huit jours.

Finalement, le Colombien a été libéré, mais il ne pouvait pas tout oublier, alors il s’est rendu à l’ambassade du Pérou, à la Cour suprême de justice, à Interpol, mais aucune de ces entités n’avait une véritable explication de ce qui s’était passé. Elles ont toutes affirmé que son arrestation était due à une malheureuse coïncidence de nom.

Un an seulement après sa première arrestation, René Martínez Gutiérrez a de nouveau été convoqué au poste de police de Bogota en tant que témoin, après le cambriolage de son lieu de travail. Il était seulement censé faire une déclaration sur ce qui s’était passé, mais lorsque la police a vérifié son nom dans la base de données, elle l’a de nouveau pris pour le baron de la drogue péruvien recherché. Cette fois, il a passé deux mois avec des criminels chevronnés dans la tristement célèbre prison colombienne de La Picota, jusqu’à ce que les autorités péruviennes confirment finalement qu’il n’était pas l’homme qu’elles recherchaient.

Après cet incident, Gutiérrez a décidé que la meilleure façon d’éviter de se retrouver en prison à l’avenir était d’émigrer aux États-Unis, où il s’est donc installé avec sa famille en 2012. Ses démêlés avec la justice semblaient être derrière lui, mais au début de l’année 2023, René a appris que son père âgé ne se sentait pas bien du tout, il a donc décidé de prendre l’avion pour aller le voir, sachant très bien le risque auquel il s’exposait.

Malheureusement, les pires craintes de cet homme de 46 ans se sont matérialisées dès l’atterrissage de son avion à Bogota. Des agents d’Interpol sont montés à bord de l’avion juste après son arrêt sur la piste de l’aéroport, lui ont demandé ses papiers d’identité et, après avoir confirmé son nom, l’ont escorté. Il a finalement été transféré au poste de police de Los Martires, où il est détenu depuis lors.

Malheureusement, le père de René Martínez Gutiérrez est décédé pendant sa détention, et il n’a même pas pu lui dire au revoir. Une fois encore, lui et sa famille attendent que les autorités péruviennes formulent la demande d’extradition et confirment une fois de plus qu’il n’est pas l’homme qu’elles recherchent.

Il est choquant qu’une telle chose puisse se produire dans la vie réelle, mais l’histoire de René est bien documentée, puisqu’il a fait les gros titres de la presse nationale en Colombie chaque fois qu’il a été arrêté.

Lire aussi : Un homme passe deux ans enfermé dans un établissement psychiatrique à la suite d’une erreur d’identité choquante

Source : Oddity Central – Traduit par Anguille sous roche


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