Halloween : Une association alerte sur le colorant E171 présent dans de nombreux bonbons


Au-delà des risques provoqués par l’abus de sucre contenu dans les sucreries, une association s’est penchée sur les autres produits contenus dans les sucreries et affirme qu’une centaine d’entre eux contiennent des nanoparticules, majoritairement de dioxyde de titane.

À l’approche d’Halloween où nos enfants consommeront des sucreries en quantités, l’association Agir pour l’Environnement a enquêté pour estimer au mieux la quantité de confiseries contenant des additifs alimentaires susceptibles de contenir des nanoparticules, majoritairement le dioxyde de titane (colorant E171). Les résultats sont alarmants puisque selon l’association, c’est plus d’une centaine de produits présents sur le marché français en contiendraient, des produits comme les bonbons Têtes brulées, Elodie, Fizzy, les chewing-gum Airwaves, Hollywood, Freedent, Malabar, les confiseries M&M’s, Skittles et de nombreux autres.

Ce colorant E171 est un additif alimentaire principalement utilisé pour donner la couleur blanche aux aliments, pour les faire briller et être mélangés à d’autres colorants. Depuis 2006, il a été classé comme possiblement cancérigène pour l’homme par le Centre international de recherche sur le cancer. Or, aucun des produits alimentaires concernés ne porte la mention [nano] dans la liste des ingrédients, comme l’exige pourtant la réglementation européenne INCO 1169/2011, écrit l’association.

Les enfants sont en première ligne puisqu’ils consommeraient deux à quatre fois plus de titane que les adultes du fait de leur consommation de sucreries. De plus, l’échelle nanométrique augmente la dangerosité du dioxyde de titane. En effet, les particules de taille extrêmement petite (un milliardième de mètre) ont la capacité de franchir les barrières physiologiques (intestins, cerveau, reins…), de pénétrer dans l’organisme et de s’y accumuler.

« Après le scandale de l’amiante, comment accepter que les enfants soient les cobayes de ces substances dangereuses qui envahissent notre alimentation à notre insu ? N’ayant aucune utilité pour le consommateur tout en leur faisant courir des risques inutiles, un moratoire sur la nanomalbouffe s’impose ! Halloween doit rester une fête… et sans horreurs pour la santé des enfants ! » s’insurge Magali Ringoot, d’Agir pour l’Environnement, dans un communiqué.

Source : SciencePost


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