Le comité consultatif des CDC confirme discrètement que le vaccin Moderna est nettement plus dangereux que Pfizer
Le groupe consultatif indépendant des CDC a voté à l’unanimité pour recommander des doses de rappel des vaccins Moderna et Johnson & Johnson pour certaines populations et autoriser les gens à mélanger les doses.
Cette décision est conforme à l’autorisation donnée mercredi soir par la FDA, qui a déclaré que les gens pouvaient choisir le vaccin qu’ils voulaient pour leur injection de rappel.
- Les rappels pour le vaccin Moderna à deux doses et le vaccin J&J à dose unique peuvent être pris par les Américains de plus de 65 ans, ainsi que par les personnes de plus de 18 ans présentant un risque plus élevé de COVID grave ou d’exposition au virus.
- La dose de rappel de Moderna sera inférieure à celle de son schéma à deux doses et sera autorisée six mois après la troisième injection.
- J&J sera autorisé après deux mois.
- L’autorisation de la Food and Drug Administration mercredi soir a permis aux gens de passer au vaccin de leur choix pour leur injection de rappel.
Pour rappel, fin septembre, la commission n’était pas favorable à un rappel Pfizer pour les personnes travaillant dans des secteurs à haut risque, mais la directrice des CDC, Rochelle Walensky, s’y est opposée.
“Nous devons reconnaître que nous sommes dans une situation où nous n’avons pas autant de données que nous le souhaiterions. Mais nous devons toujours prendre des décisions pratiques et je pense qu’il y a autant de données pour soutenir le mélange et l’assortiment que pour les boosters en général”, déclare John Whyte, médecin en chef de WebMD, à Axios.
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En juillet dernier, nous avons fait état d’une étude publiée dans la revue Cardiology du JAMA qui établissait un lien entre les “douleurs thoraciques aiguës” chez les soldats américains de sexe masculin et les injections d’ARNm. La douleur, comme l’ont découvert les chercheurs, était causée par une myocardite et une péricardite, deux types différents d’inflammation cardiaque qui, comme nous le savons maintenant, sont des effets secondaires rares mais dangereux des vaccins à ARNm.
Environ six semaines plus tard, le Washington Post a publié des données provenant d’une étude canadienne qui affirmait que les risques de ces types d’effets secondaires dangereux (qui surviennent principalement chez les jeunes hommes) étaient nettement plus élevés chez les patients ayant reçu le vaccin Moderna que chez ceux ayant reçu le vaccin Pfizer.
Aujourd’hui, un jour après que la FDA a défié ses propres conseillers en approuvant le vaccin Moderna et le vaccin J&J pour les doses de rappel pour pratiquement tous les adultes américains (tout en produisant des directives pour mélanger et assortir les vaccins pour les doses de rappel), un groupe consultatif des CDC s’est réuni jeudi et, après avoir examiné toutes les données sur la sécurité et l’efficacité, a finalement admis que les avertissements précédents sur les dangers excessifs associés au vaccin Moderna ont été confirmés.
De plus, comme le montre la diapositive ci-dessous, les taux de risques cardiaques rares (myocardite/péricardite) chez les 18-39 ans sont plus élevés pour le vaccin Moderna que pour le vaccin Pfizer. Mais les risques sont toujours présents pour les deux, et ce sont les patients les plus jeunes (qui ont le moins besoin des vaccins) qui sont les plus exposés aux effets secondaires.
Certes, les notes de présentation du comité consultatif des CDC affirment que la plupart des cas d’inflammation cardiaque après une vaccination sont “généralement bénins, avec une résolution rapide des symptômes”. Mais n’oubliez pas qu’il s’agit de patients adultes de moins de 40 ans, qui sont parmi les moins exposés au risque de COVID (sauf s’ils ont un système immunitaire affaibli, s’ils sont obèses ou s’ils présentent d’autres problèmes qui les rendent particulièrement vulnérables).
Pour visualiser les risques de Moderna par rapport à ceux de Pfizer, consultez le tableau ci-dessous, qui a été présenté au Comité consultatif sur les pratiques de vaccination des CDC et s’appuie sur des données recueillies par Kaiser Permanente Northern California.
Bien sûr, ces données n’incluent pas les patients qui ont reçu des rappels, bien que certaines données aient montré que les doses de rappel augmentent le risque d’effets secondaires rares (bien qu’ils restent assez rares).
En ce qui concerne les rappels, on ne sait pas si le risque de myocardite du rappel Moderna sera aussi élevé, puisque la FDA et les CDC demandent à Moderna de reformuler les rappels avec une dose plus faible (puisque des données montrent également que l’efficacité du vaccin Moderna est plus durable que celle du vaccin Pfizer).
Malheureusement, Keipp Talbot, membre de l’ACIP, qui préside un groupe de travail sur la sécurité du vaccin COVID, a déclaré jeudi à ses collègues qu’il n’y a aucun moyen de savoir avec certitude, à l’heure actuelle, si les risques liés au vaccin Moderna seront réduits par l’administration de rappels dont la dose est inférieure de moitié à celle des cours initiaux.
Un autre membre du comité consultatif s’est dit préoccupé par l’administration de rappels de vaccins à l’ARNm à de jeunes hommes, ainsi que par l’administration de rappels du vaccin de J&J à de jeunes femmes (les vaccins de J&J et d’AstraZeneca ont été associés à des effets secondaires graves, voire à des décès).
Enfin, après avoir examiné toutes les données relatives à la sécurité et à l’efficacité, un observateur qui a apparemment suivi la réunion de jeudi a encore une question brûlante : Les boosters d’ARNm conduiront-ils à un boosting stabilisé ? Ou la protection de l’ARNm est-elle par nature éphémère ?
Grâce à l’empressement de l’administration Biden à distribuer des piqûres de rappel en raison du variant delta (et maintenant, avec la menace du variant delta-plus qui se profile à l’horizon), il semble que nous le découvrirons tous ensemble.
Source : Zero Hedge – Traduit par Anguille sous roche
