Un recruteur de BlackRock qui « décide du sort des gens » déclare que « la guerre est bonne pour les affaires » tout en divulguant des informations sur le géant de la gestion d’actifs
[NEW YORK] 20 JUIN Le O’Keefe Media Group a publié un nouveau reportage sur ce qui est peut-être le sujet d’enquête le plus important de James O’Keefe à ce jour, BlackRock Inc.
Dans ce reportage, un recruteur de BlackRock nommé Serge Varlay décrit comment BlackRock est capable de « diriger le monde » pendant environ 7 minutes de séquences d’infiltration captivantes. Ces images ont été filmées au cours de plusieurs réunions à New York par l’un des journalistes infiltrés d’OMG News.
BlackRock Inc. est la plus grande société de gestion d’actifs au monde, qui a gagné en notoriété ces derniers temps en raison de ses importantes acquisitions. Selon M. Varlay, il est plus facile pour BlackRock d’agir lorsque « les gens n’y pensent pas » et le géant de la gestion d’actifs « ne veut pas apparaître sur le radar ». Cette histoire permet de comprendre pourquoi.
Serge Varlay a expliqué à notre journaliste que BlackRock gère 20 000 milliards de dollars dans le monde. Selon lui, « ce sont des chiffres incompréhensibles ». BlackRock gère plus de 9 500 milliards de dollars d’actifs, soit plus que le PIB de tous les pays du monde, à l’exception des États-Unis et de la Chine.
« Les sénateurs… sont sacrément bon marché – si vous avez 10 000 dollars, vous pouvez acheter un sénateur », a fait remarquer M. Varlay dans ce qui est sans doute la description la plus franche de la corruption et des pots-de-vin de leur propre entreprise que nous ayons jamais entendue. L’extrait sonore de Varlay se trouve ci-dessous :
« Vous pouvez prendre cette grosse tonne d’argent et acheter des gens, je travaille pour une société appelée BlackRock… Ce qui compte, ce n’est pas qui est le président, c’est qui contrôle le portefeuille du président. Vous pouvez acheter vos candidats. Tout d’abord, il y a les sénateurs, ces gars-là ne sont pas chers. Si tu as 10 000 dollars, tu peux acheter un sénateur, je te donne 500 000 dollars tout de suite, peu importe qui gagne, ils sont dans ma poche. »
Varlay ne s’arrête pas là, il poursuit en décrivant ce que ceux qui travaillent dans son domaine pensent de la tragédie de la guerre en disant que c’est « vraiment bon pour les affaires ».
« L’Ukraine est bonne pour les affaires, vous le savez, n’est-ce pas ? La Russie fait exploser les silos à grains de l’Ukraine et le prix du blé va grimper en flèche. L’économie ukrainienne est le marché du blé. Le prix du pain augmente, ce qui est fantastique si vous faites du commerce. La volatilité crée des opportunités de profit… »
M. Varlay a ajouté qu’il était « excitant quand les choses tournent mal ».
Bien que Varlay ait littéralement demandé à la journaliste d’OMG si elle était « sous couverture » en raison de la nature de ses questions, Varlay ne savait pas qu’il était enregistré lorsqu’il partageait ses pensées. Il était sceptique quant aux questions de la journaliste car « les gens normaux n’en ont rien à faire » de ces dures réalités. « Cela les dépasse », explique-t-il.
Une vidéo de l’interview de James O’Keefe confronté à Varlay devrait être publiée prochainement. À l’heure où nous écrivons ces lignes. Un représentant de BlackRock Inc. a refusé de commenter cette histoire.
Source : O’Keefe Media Group – Traduit par Anguille sous roche
Et la Christine LAGARDE avait dit en 2012 devant un auditoire de gens du gros business sur marchés virtuel, ceci :
“QUAND LE MONDE QUI TOURNE AUTOUR DU FMI VA MAL, NOUS, NOUS NOUS PORTONS BIEN. C´EST DANS CES PERIODES QUE NOUS COMMENÇONS A DEVENIR PARTICULIEREMENT ACTIFS CAR NOYS PRÊTONS DE L´ARGENT ET NOUS GAGNONS SUR LES INTERÊTS ET TOYRES LES CHARGES, ET C´EST LÀ QUE NOTRE INSTITUTION PROSPÈRE, QU´ELLE SE PORTE BIEN”.