L’enquête sur l’incendie de Rouen s’élargit à la «mise en danger d’autrui»


Le 28 septembre, le parquet de Rouen a annoncé que l’enquête judiciaire diligentée après l’incendie le 26 septembre de l’usine chimique Lubrizol, classée Seveso, avait été élargie au chef de «mise en danger d’autrui».

incendie-Rouen-danger

L’enquête judiciaire concernant le spectaculaire incendie à Rouen, le 26 septembre, de l’usine chimique Lubrizol, classée Seveso, s’est élargie au chef de «mise en danger d’autrui», a annoncé ce 28 septembre le parquet de Rouen.

«Au-delà du recueil des témoignages, des investigations techniques ont notamment été menées par l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale au moyen de drones.»

«Des plaintes ont été portées à la connaissance du parquet, dans le ressort du tribunal de grande instance de Rouen ou hors ressort, et lui sont adressées au fur et à mesure. Au vu de ces éléments, l’enquête est donc désormais diligentée également du chef de mise en danger d’autrui», a déclaré le procureur de la République de Rouen Pascal Prache dans un communiqué. Le 26 septembre, quelques heures après l’incendie de ce site industriel classé Seveso seuil haut produisant des additifs d’huile, une enquête avait été ouverte du chef «de destructions involontaires par l’effet d’une explosion ou d’un incendie». Le parquet avait indiqué que la qualification était susceptible d’évoluer au gré des investigations.

«Au-delà du recueil des témoignages, des investigations techniques ont notamment été menées par l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale au moyen de drones», a précisé le parquet. Les constatations sur les lieux se dérouleront en début de semaine prochaine, en fonction des possibilités d’accès au site, d’après la même source, précisant que la cause de l’incendie n’était pas encore connue.

Le parquet de Rouen se dit également être «en contact quotidien» avec les services spécialisés du parquet de Paris et son pôle de santé publique. D’après une journaliste de l’AFP présente sur place, une forte odeur se faisait toujours ressentir dans l’après-midi du 28 septembre dans la ville normande. La ministre de la Santé Agnès Buzyn, en visite la veille à Rouen, avait affirmé que la ville était «clairement polluée». Une conférence de presse du préfet de Normandie doit se tenir ce 28 septembre à 17h à la préfecture, à Rouen.

Lire aussi : Odeur, nausées, vomissements : à Rouen, le feu est éteint mais l’inquiétude persiste

Source : RT France


Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *