Selon un rapport du DHS, le Venezuela vide ses prisons et envoie des criminels violents à la frontière américaine
Un récent rapport de renseignement du Département de la sécurité intérieure reçu par la patrouille frontalière ordonne aux agents de rechercher les détenus vénézuéliens libérés des États-Unis, selon une source au sein du CBP (Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis).
Le rapport, examiné par Breitbart Texas, indique que le gouvernement vénézuélien, sous la direction de Nicolás Maduro Moros, libère délibérément des détenus, dont certains reconnus coupables de meurtre, de viol et d’extorsion.
Le rapport de renseignement avertit les agents que les prisonniers libérés ont été vus dans des caravanes de migrants se déplaçant de Tapachula, au Mexique, vers la frontière américano-mexicaine, pas plus tard qu’en juillet. La source, qui n’est pas autorisée à s’exprimer dans les médias, a déclaré à Breitbart Texas que ce geste rappelle une action similaire entreprise par le dictateur cubain Fidel Castro lors de la levée des bateaux de Mariel dans les années 1980.
Le rapport ne précise pas si les détenus libérés voyageaient en tant que groupe cohésif, mais il indique que les migrants se rendant aux États-Unis au sein d’une caravane en juillet savaient que de nombreux migrants vénézuéliens du groupe étaient des condamnés et des criminels endurcis.
Le rapport ne précise pas que la libération des condamnés – en comprenant qu’ils se dirigeraient vers les États-Unis – pourrait être une manœuvre géopolitique délibérée visant spécifiquement à avoir un impact sur la sécurité nationale des États-Unis. Un autre manque d’information cité dans le rapport reconnaît le rôle inconnu que le Service national de renseignement bolivarien (SEBIN), l’équivalent vénézuélien de la CIA, a pu jouer dans ces libérations délibérées.
Selon la source, la tâche d’identifier les Vénézuéliens qui ont un casier judiciaire dans leur pays d’origine est presque impossible. Parmi les milliers de migrants vénézuéliens qui se rendent quotidiennement le long de la frontière entre les États-Unis et le Mexique, la plupart, selon la source, sont libérés aux États-Unis. En l’absence de relations diplomatiques effectives avec le Venezuela, la source affirme que l’accès aux bases de données criminelles de ce pays n’existe tout simplement pas.
“À moins que nous n’appréhendions quelqu’un qui nous dit volontairement qu’il a commis un crime violent au Venezuela, nous ne pouvons que deviner et cela ne fonctionne pas bien”, a déclaré la source à Breitbart. “Il est plus que probable qu’ils seront relâchés.”
La source précise que l’on ne sait pas combien d’entre eux ont déjà été relâchés à l’intérieur des États-Unis pour demander l’asile.
Selon le CBP, entre octobre 2021 et juillet 2022, plus de 130 000 migrants vénézuéliens ont été rencontrés après être entrés illégalement aux États-Unis. Sur l’ensemble de l’année fiscale 2020, moins de 5 000 ont été appréhendés. Cela représente une augmentation de près de 3 000 %. Dans un secteur de la patrouille frontalière basé au Texas, des groupes isolés de centaines de migrants, principalement vénézuéliens, entrent quotidiennement aux États-Unis.
Le rapport ne précise pas le lieu ou la destination des condamnés libérés. Frustrés par l’augmentation du nombre de passages de migrants le long de la frontière sud-ouest, les gouverneurs républicains du Texas et de la Floride ont commencé à transporter des migrants, principalement des Vénézuéliens, vers Washington D.C., New York City et Chicago. La semaine dernière, le gouverneur de Floride Ron DeSantis a affrété des vols pour 50 migrants, pour la plupart vénézuéliens, du Texas vers Martha’s Vineyard. Les migrants ont été rapidement transportés de la riche ville insulaire par des soldats de la Garde nationale jusqu’à la base interarmées de Cape Cod, située à proximité.
Source : Breitbart – Traduit par Anguille sous roche
