Des chiens robots munis de haut-parleurs assurent le confinement de Shanghai
La Chine poursuit sa politique désastreuse de “zéro COVID”.
Les autorités de Shanghai s’appuient sur des chiens robots équipés de haut-parleurs attachés à leur dos pour faire respecter la dernière série de confinements COVID.
Une vidéo de la ville montre un chien robot déambulant dans une rue résidentielle en aboyant des ordres et en rappelant aux gens de rester chez eux.
Les rues de la ville, qui compte plus de 26 millions d’habitants, sont complètement désertes.
Shanghai has deployed robotic dogs to blare lockdown instructions to the public. pic.twitter.com/PK72YIPfxs
— Ian Miles Cheong (@stillgray) March 30, 2022
Des chiens robots ont été utilisés dans les pays asiatiques pendant la pandémie pour renforcer les mesures de confinement et de distanciation sociale.
Une vidéo diffusée en Corée du Sud montre un chien robot fabriqué par la société américaine Boston Dynamics, équipé d’une caméra de surveillance pour contrôler l’activité du parc Bishan-Ang Moh Kio.
“Il est également équipé d’un haut-parleur pour diffuser des messages de distanciation sociale”, rapporte BBC News.
One of the creepiest and most dystopian things I’ve seen since the pandemic began: a terrifying camera-equipped remote-controlled robot patrols Bishan-Ang Mo Kio Park in Singapore to — for now — warn about social distancing. Look at the fear. Story: https://t.co/12QfT1mcyZ pic.twitter.com/hBGUhmC7N7
— Glenn Greenwald (@ggreenwald) May 8, 2020
Shanghai a été placée sous un nouveau confinement, les autorités poursuivant leur politique désastreuse de “zéro COVID”.
Le variant Omicron du COVID, qui n’a pas réussi à obtenir une immunité de groupe, a provoqué plus de cas de coronavirus en quatre semaines que pendant les deux années précédentes de la pandémie.
En début de semaine, les habitants de la partie orientale de la ville ont reçu l’ordre de se mettre en confinement, tandis que la partie occidentale le sera vendredi.
Les mesures de confinement ont provoqué un regain de panique et de colère parmi une grande partie de la population.
“Certains résidents se sont emportés car ils n’ont pas pu bénéficier de services vitaux comme la dialyse rénale ou d’autres traitements urgents. Dans un cas très médiatisé mis en lumière par le NYT, une infirmière victime d’une crise d’asthme est morte après s’être vu refuser des soins par un hôpital, qui a invoqué les protocoles de prévention du COVID dans sa décision de la refuser”, rapporte Zero Hedge.
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