Les États-Unis se rapprochent du développement de petits réacteurs nucléaires qui permettront de soutenir la vie sur la Lune et sur Mars


Le Département de l’Énergie des États-Unis a publié vendredi une déclaration inhabituelle appelant à l’aide du secteur privé dans son projet de plusieurs années visant à développer des technologies qui permettraient de soutenir les futures civilisations sur la Lune ainsi que sur Mars.

Depuis au moins 2018, la NASA et l’Administration Nationale de Sécurité Nucléaire (NNSA) du ministère de l’énergie travaillent sur un réacteur nucléaire portable pour alimenter l’exploration de l’espace lointain, comme les missions humaines vers Mars au cours de la prochaine décennie et au-delà.

« Les petits réacteurs nucléaires peuvent fournir la puissance nécessaire aux missions d’exploration spatiale qui intéressent le gouvernement fédéral », a écrit le Département de l’Énergie des États-Unis vendredi.

L’appel à partenaires du Département de l’Énergie se lit comme suit :

Battelle Energy Alliance, LLC (BEA), le contractant chargé de la gestion et de l’exploitation de l’Idaho National Laboratory (INL) du ministère américain de l’énergie, recherche des informations auprès des leaders de l’industrie nucléaire et spatiale afin de développer des technologies innovantes pour un système d’énergie de surface à fission (Fission Surface Power – FSP) pouvant être exploité sur la Lune. La demande d’information peut être consultée ici. Les réponses sont attendues pour le 8 septembre. Après réception des réponses, INL lancera une demande de proposition.

Selon les commentaires du Time Magazine, le plan comprend deux phases, décrites comme suit : premièrement, « développer un concept de réacteur » et deuxièmement : « construire un réacteur d’essai, un second réacteur sera envoyé sur la Lune, et développer un système de vol et un atterrisseur qui peut transporter le réacteur sur la Lune ».

« L’objectif est d’avoir un réacteur, un système de vol et un atterrisseur prêts à partir d’ici la fin de 2026 », indique le rapport.

Cette date semble extrêmement ambitieuse, étant donné également que pour être lancés dans l’espace par la NASA ou SpaceX, les réacteurs portables devraient peser moins de 7 700 livres, être capables de produire une électricité ininterrompue d’au moins 10 kilowatts et pouvoir fonctionner de manière autonome pendant au moins dix ans.

De nombreuses entreprises ont développé ces dernières années l’énergie nucléaire portable pour des applications terrestres, notamment TerraPower, une entreprise de la région de Seattle soutenue par le co-fondateur de Microsoft, Bill Gates.

Lire aussi : Ce scientifique dit qu’il a construit un moteur à réaction qui transforme directement l’électricité en poussée

Source : Zero Hedge – Traduit par Anguille sous roche


Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *