Meta annonce que le Forum économique mondial jouera un rôle de premier plan dans le métavers


Un nouveau partenariat.

Le Forum économique mondial (FEM) est en passe d’être au centre de la définition de ce à quoi ressemblera le futur métavers en s’insérant très tôt dans la création du métavers.

L’“initiative multipartite” du FEM veut assumer un rôle de premier plan dans la définition et la construction du métavers, a annoncé Nick Clegg, président des affaires mondiales de Facebook (Meta) et ancien vice-premier ministre britannique.

L’initiative, exposée dans un post sur le site de l’événement de Davos, est ambitieuse : elle cherche à fournir des conseils sur la création d’un “métavers éthique, inclusif et économiquement viable”, et représente le lien entre les entreprises, les régulateurs, la société civile et les universités des secteurs privé et public.

“Définir et construire le métavers” veut se concentrer sur la production de principes de gouvernance pour celui-ci, mais aussi sur ce qui est défini comme “la création de valeur sociétale”. Le premier domaine clé de l’initiative est censé déterminer des technologies et des environnements sûrs, interopérables et “inclusifs” pour le métavers, tandis que la signification de la “création de valeur” n’est pas expliquée.

Le post indique toutefois que l’initiative fournira des informations sur les risques et les incitations pour les entreprises et la société, ainsi que pour les particuliers.

Et, elle “exposera également comment les chaînes de valeur peuvent être perturbées, les industries transformées, de nouveaux actifs créés et les droits protégés”.

Le FEM semble vouloir s’impliquer dans la création et, par le biais de la gouvernance et de la réglementation, dans le contrôle du métavers aux premiers stades de son développement. Le post reconnaît que le concept pourrait aller dans différentes directions, et le FEM voudrait l’orienter dans une direction particulière, convenue par ceux qui participent à l’initiative.

Actuellement, leur nombre est de plus de 60, y compris les Big Tech. Le post cite des déclarations de parties prenantes telles que Clegg au nom de Meta, et des cadres supérieurs de Microsoft, HTC, Sony Interactive, ainsi que Walmart, CJ Corporation, le groupe LEGO, Animoca Brands, et d’autres.

Parmi la soixantaine de parties prenantes, on trouve non seulement des géants de la technologie et des entreprises, mais aussi des start-ups, ainsi que des universitaires et des représentants de la société civile, selon le FEM.

L’initiative promet de donner à l’industrie une boîte à outils pour construire le métavers, qui soit de nature “éthique et responsable”.

Selon Nick Clegg, le futur metaverse représentera “une force d’inclusion et d’équité”.

Et Meta ne veut pas non plus être tenu trop responsable.

“Il ne doit pas être façonné par des entreprises technologiques seules. Il doit être développé ouvertement dans un esprit de coopération entre le secteur privé, les législateurs, la société civile, le monde universitaire et les personnes qui utiliseront ces technologies”, a-t-il déclaré.

Le document du FEM n’indique toutefois pas clairement comment les “personnes qui utiliseront ces technologies” sont représentées en tant que parties prenantes.

Lire aussi : Le FEM souhaite que les enfants apprennent dans le métavers pour lutter contre le changement climatique

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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