Ouverture du premier pont en acier imprimé en 3D à Amsterdam


Le 15 juillet dernier, la ville d’Amsterdam, aux Pays-Bas, inaugurait le premier pont en acier entièrement imprimé en 3D du monde.

Crédits : Imperial College de Londres

Les performances de la structure, installée au-dessus du canal Oudezijds Achterburgwal, seront régulièrement mesurées par des chercheurs de l’Imperial College de Londres.

L’impression 3D s’est considérablement développée au cours de ces dernières années. Et dans le domaine de la construction, on compte bien en profiter. Maisons, écoles, quartier résidentiels, des centaines de structures sortent peu à peu du sol. Plusieurs ponts sont également disponibles. Depuis près de trois ans, dans le centre industriel du quartier Baoshan à Shanghai, les piétons peuvent notamment marcher sur un pont en béton imprimé en 3D de 26,3 mètres de long. C’est l’une des plus grandes impressions 3D de ce type jamais créées dans le secteur de la construction.

Premier pont en acier imprimé

Plus récemment, la capitale néerlandaise, Amsterdam, s’est offerte le tout premier pont en acier imprimé. La structure de douze mètres de long a été développée par les ingénieurs de l’Imperial College de Londres, en partenariat avec la société néerlandaise MX3D. Inaugurée le 15 juillet dernier par la reine Máxima des Pays-Bas, son développement a duré plus de quatre ans. Quatre robots, six mois de travaux et environ 4 500 kilogrammes d’acier inoxydable ont été nécessaires pour la construire couche par couche.

“Une structure métallique imprimée en 3D suffisamment grande et solide pour gérer le trafic piétonnier n’a jamais été construite auparavant”, a déclaré le professeur Leroy Gardner, qui a participé à la recherche. “Nous avons testé la structure et ses composants tout au long du processus d’impression jusqu’à son achèvement.”

Installation du premier pont en acier imprimé en 3D. Crédits : Merlin Moritz

Une structure surveillée et temporaire

Le pont sera emprunté pour traverser le canal Oudezijds Achterburgwal. Un réseau de capteurs permettra aux chercheurs de l’Imperial College de mesurer régulièrement ses performances. Ces données seront également mises à la disposition d’autres chercheurs souhaitant contribuer à ce projet d’étude.

Selon Mark Girolami, de l’université de Cambridge, qui a travaillé sur le modèle numérique du pont, ces données constantes pourraient permettre de détecter des défaillances avant qu’elles ne causent des dommages.

La structure ne devrait en revanche rester en place que deux ans, après quoi l’ancien pont, actuellement en rénovation, reprendra du service. Entre-temps, la ville espère que ce nouveau pont pourra attirer de nouveaux touristes dans le quartier environnant, le Red Light District, connu notamment pour ses prostituées et autres coffee-shops.

Lire aussi : Une entreprise déclare que la première école imprimée en 3D au monde est maintenant ouverte

Source : SciencePost


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