Un implant neural télécommandé contrôle le cerveau des rats

Ensuite, ils veulent utiliser la même technologie chez les humains.

Un nouvel implant neural peut être utilisé et chargé sans fil, ce qui permet aux scientifiques de contrôler le cerveau des rats de laboratoire à distance et dans un cadre plus naturel.

L’équipe de chercheurs du Korea Advanced Institute of Science and Technology (KAIST) a pu reprogrammer le comportement de rats de laboratoire en utilisant une application pour smartphone pour le « contrôle du cerveau en temps réel », comme le dit un communiqué de presse de l’université. Et comme l’implant peut être chargé à distance, les animaux de laboratoire – et éventuellement les patients humains – n’auraient plus besoin de chirurgie pour remplacer les batteries mortes ou le matériel externe encombrant pour alimenter leurs implants, selon une recherche publiée la semaine dernière dans le journal Nature Communications.

« Ce dispositif puissant élimine la nécessité d’opérations douloureuses supplémentaires pour remplacer une batterie épuisée dans l’implant, permettant une neuromodulation chronique sans faille », a déclaré Jae-Woong Jeong, chercheur et auteur principal du KAIST, dans le communiqué de presse.

Réduire le nombre de chirurgies invasives associées aux implants est une chose, mais l’implant sans fil permet également d’améliorer la qualité de la recherche animale. Sans contrôle ni chargement sans fil, les animaux devaient être reliés à des sources d’énergie ou à d’autres appareils électroniques à l’aide d’attaches invasives et restrictives. La suppression de ces dispositifs permet aux animaux de se comporter comme ils l’auraient fait normalement.

Dans le cas de ce test particulier, les scientifiques du KAIST ont utilisé l’implant pour bloquer les comportements associés à la cocaïne chez les rats auxquels ils venaient de s’injecter la drogue. Mais ils soupçonnent que la technologie sous-jacente pourrait être utilisée dans toutes sortes d’implants et d’appareils médicaux.

« Nous pensons que la même technologie de base peut être appliquée à différents types d’implants, y compris les stimulateurs cérébraux profonds, et les stimulateurs cardiaques et gastriques », a déclaré M. Jeong dans le communiqué, « afin de réduire la charge des patients pour une utilisation à long terme dans le corps ».

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Source : Futurism – Traduit par Anguille sous roche