Un membre de l’OMS déclare que toute personne qui reçoit un vaccin contre la variole du singe fait partie d’un « essai clinique »

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a admis samedi que toutes les personnes qui recevront le vaccin contre la variole du singe feront partie d’une “étude clinique” de grande envergure visant à établir la sécurité du nouveau vaccin expérimental.

Samedi, l’OMS a organisé une conférence de presse dirigée par son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus, afin d’avertir le monde de l’épidémie de variole du singe.

Tim Nguyen, chef d’unité de la préparation aux risques infectieux mondiaux au sein du programme d’urgence de l’Organisation mondiale de la santé, a déclaré que l’efficacité du vaccin n’est pas encore connue puisqu’il n’a jamais été utilisé à cette échelle auparavant.

“Je voudrais souligner une chose qui est très importante pour l’OMS. Nous avons des incertitudes quant à l’efficacité de ces vaccins parce qu’ils n’ont pas été utilisés dans ce contexte et à cette échelle auparavant”, a prévenu Tim Nguyen.

M. Nguyen a prévenu que toute personne ayant reçu le vaccin contre la variole du singe participe techniquement à un “essai clinique” visant à déterminer l’efficacité du vaccin.

“Par conséquent, lorsque ces vaccins sont administrés, ils le sont dans le cadre d’essais cliniques et la collecte prospective de ces données nous permet de mieux comprendre l’efficacité de ces vaccins”, a-t-il déclaré.

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Selon les CDC, seuls deux vaccins homologués par la Food and Drug Administration (FDA) américaine sont disponibles pour “prévenir l’infection par le virus de la variole du singe” : le JYNNEOS (également connu sous le nom d’Imvamune ou Imvanex) et l’ACAM2000.

Le même jour, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré l’épidémie de variole du singe comme une urgence sanitaire mondiale, samedi, juste avant les élections de mi-mandat.

Selon les rapports, Tedros a annulé la décision de 9 membres du comité d’experts qui ont voté contre la déclaration, seuls 6 sont en faveur.

Deux sources ont déclaré à Reuters que les membres du comité d’experts étaient divisés sur la décision, mais que la responsabilité de prendre la décision finale revenait au directeur général Tedros.

À New York, surnommé l’épicentre de l’épidémie de variole du singe aux États-Unis, le gouvernement a annoncé un vaccin supplémentaire contre la variole du singe.

“Le département de la santé de NY a annoncé les plans pour sa prochaine allocation du vaccin JYNNEOS.” Le département de la santé de NYC a déclaré dans un communiqué. “Environ 26 000 doses supplémentaires ont été livrées à la ville de New York dans le cadre de la phase 2b du gouvernement fédéral et de l’État, et seront distribuées par l’intermédiaire de cliniques, de sites de vaccination de masse et de référents communautaires. Les personnes pourront prendre rendez-vous du 24 juillet au 13 août.”

“Le département de la santé agit rapidement pour distribuer autant de doses de vaccin que nous le pouvons de la manière la plus équitable possible”, a déclaré le commissaire à la santé, le Dr Ashwin Vasan. “Avec l’augmentation des cas, il est clair qu’il y a un grand besoin de plus de vaccins dans la ville de New York, et nous travaillons avec nos partenaires fédéraux pour obtenir plus de doses.”

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