Vidéo : Biden s’attribue le mérite du raid contre Ben Laden alors qu’en réalité, il s’y opposait
Réécrire l’histoire à nouveau.
Annonçant une réduction des troupes en Afghanistan (qui devait de toute façon se produire beaucoup plus tôt sous la présidence de Trump), Joe Biden s’est attribué le mérite du raid des Navy Seals de 2011 sur le complexe d’Oussama Ben Laden, alors qu’il s’y était opposé à l’époque.
Alors que 1 530 personnes suivaient l’annonce de Joe Biden, celui-ci a louché sur le téléprompteur qui affirmait qu’il avait dit dans le passé qu’il « suivrait Oussama Ben Laden jusqu’aux portes de l’enfer ».
Regardez :
Sauf que ce n’est pas Biden qui a dit ça, c’est John McCain, qui s’est présenté contre Biden et Obama en 2008 :
Biden n’a utilisé l’expression « portes de l’enfer » que des années plus tard en référence à ISIS, mais il n’a jamais été du genre à laisser les faits se mettre en travers d’une bonne histoire.
En effet, lorsqu’il s’agit de Ben Laden, Biden s’est opposé au raid qui a soi-disant éliminé le chef d’Al-Qaïda.
En 2012, Biden a noté : « Le président, il a fait un tour de table avec tous les hauts responsables, y compris les chefs d’état-major, et il a dit : “Je dois prendre une décision. Quel est votre avis ?” Il a commencé avec le conseiller à la sécurité nationale, le secrétaire d’État, et il a terminé avec moi. »
« Il a dit : “Joe, qu’en pensez-vous ?” Et j’ai dit… “M. le Président, ma suggestion est de ne pas y aller”. »
Biden a tenté d’effacer cette pépite inestimable depuis un certain temps déjà :
Pendant ce temps, la « décision » de Biden de poursuivre le retrait de Trump d’Afghanistan a surpris et mis en colère plusieurs figures de l’establishment néoconservateur, qui ne veulent jamais voir le conflit se terminer là-bas.
La présidente de la conférence du GOP de la Chambre des représentants, Liz Cheney (R-WY), a publié mardi une déclaration dans laquelle elle affirme que cette décision « abandonne notre position de leader mondial et fait le jeu de nos adversaires ».
« La décision du président Biden donne aux talibans et à Al-Qaïda une victoire de propagande », a proclamé Mme Cheney.
Le général à la retraite et ancien chef de la CIA David Petraeus a ajouté que « mettre fin à l’implication des États-Unis dans une guerre sans fin ne met pas fin à la guerre sans fin. Cela met simplement fin à notre implication. Et je crains que cette guerre ne s’aggrave ».
Mitch McConnell et Lindsey Graham ont tous deux exprimé leur opposition, ce dernier qualifiant la décision de « désastre en devenir » et de « plus bête que la terre ».
Le sénateur Rand Paul est pratiquement le seul républicain à avoir exprimé son accord avec cette décision :
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