Vidéo : DeSantis s’en prend aux avorteurs tardifs pro « infanticide »


“C’est fondamentalement mauvais. C’est de l’infanticide, et cela n’a pas sa place.”

Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a critiqué les soi-disant “activistes” qui font campagne pour que l’avortement soit légal jusqu’à neuf mois de grossesse, affirmant que cela “n’a pas sa place” dans une société civilisée.

M. DeSantis a fait ces commentaires lors d’une cérémonie de signature de la loi interdisant l’avortement dans l’État après 15 semaines de grossesse.

“Nous sommes ici aujourd’hui pour protéger la vie”, a déclaré DeSantis à la foule sous des applaudissements nourris, ajoutant “Nous sommes ici aujourd’hui pour défendre ceux qui ne peuvent pas se défendre eux-mêmes.”

DeSantis a poursuivi, “si vous regardez ce qui se passe dans certains segments de notre société, en particulier parmi les personnes qui sont affiliées à l’extrême gauche de notre spectre politique, bien sûr, c’est surreprésenté dans des endroits comme Hollywood, dans les médias et évidemment dans l’un de nos principaux partis politiques. Mais ils prennent maintenant la position que les bébés peuvent être avortés jusqu’au neuvième mois.”

“Ce qu’ils diraient au parent qui tient cet enfant, c’est que si vous reveniez un jour ou deux en arrière, alors vous auriez été en mesure d’éteindre l’enfant entièrement”, a-t-il encore affirmé.

“C’est fondamentalement faux. C’est de l’infanticide, et cela n’a pas sa place”, a insisté M. DeSantis.

Regardez :

La loi de M. DeSantis intitulée “Reducing Fetal and Infant Mortality Act” représente “la plus importante protection de la vie dans l’histoire moderne de la Floride”, selon un communiqué de son bureau.

La loi prévoit des exceptions pour les cas où la future mère risque de subir une “déficience physique irréversible” ou de mourir si l’accouchement a lieu, ou si le fœtus présente une anomalie probablement fatale.

La loi stipule que si un avortement est pratiqué après 15 semaines, deux médecins doivent désormais certifier que ces conditions ont été remplies.

Les détracteurs des actions de M. DeSantis ont fait valoir que la législation ne prévoit aucune exception pour les grossesses résultant de la traite des êtres humains, de l’inceste ou du viol, et certains l’ont comparée à la fiction dystopique The Handmaid’s Tale.


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