Les vaccinés britanniques étaient secrètement surveillés


Une révélation choquante.

Selon un nouveau rapport, le gouvernement britannique a suivi des millions de personnes, à leur insu, en utilisant leurs téléphones pour se faire une idée des changements de comportement après une vaccination. Le gouvernement insiste sur le fait que la collecte de données était éthique et qu’aucune loi sur la protection de la vie privée n’a été violée.

Un rapport du Scientific Pandemic Influenza Group on Behaviors (SPI-B) admet que des chercheurs financés par le gouvernement ont suivi une personne sur dix via son téléphone en février, à l’insu des utilisateurs et sans leur permission.

Ils ont utilisé « les données de mobilité des téléphones portables de 10 % de la population britannique » et ont choisi plus de 4 200 personnes vaccinées. Ils se sont ensuite concentrés sur le groupe vacciné et l’ont suivi à travers 40 « CDR [enregistrements de données d’appel] avec observation de la localisation correspondante ». Les données collectées ont été utilisées pour une analyse comportementale, en examinant « la giration (rayon de giration le jour de la vaccination), le temps (heures d’ouverture) et le domicile (rentrent-ils chez eux directement après la vaccination) ».

Les défenseurs de la vie privée critiquent vivement ce suivi, d’autant plus qu’il a été mené par le gouvernement et qu’il n’a pas été rendu public.

Un porte-parole de Big Brother Watch a déclaré que les citoyens seraient « perturbés de découvrir qu’ils ont été suivis à leur insu et soumis à une analyse comportementale via leurs téléphones ».

« Personne ne s’attend à ce qu’en allant se faire vacciner, il soit suivi et surveillé par son propre gouvernement.

Cela fait froid dans le dos et pourrait être extrêmement préjudiciable à la confiance du public dans le secret médical.

Entre les passeports Covid qui se profilent et la surveillance téléphonique des vaccins, ce gouvernement est en train de transformer la Grande-Bretagne en un État Big Brother sous le couvert de Covid. Cela devrait être un signal d’alarme pour nous tous. »

Le gouvernement a insisté sur le fait que la collecte de données n’a enfreint aucune loi sur la vie privée et était éthique.

« Tous les ensembles de données utilisés dans cette recherche sont exposés dans le document qui indique clairement que les données de localisation des téléphones mobiles utilisées sont conformes au GDPR et ont été fournies par une entreprise qui a collecté, nettoyé et anonymisé les données », a déclaré un porte-parole du gouvernement.

« Les données sont au niveau de la tour cellulaire plutôt qu’au niveau individuel et les chercheurs ont eu accès à l’ensemble de données dans le cadre d’un contrat de recherche avec une approbation éthique fournie aux chercheurs de l’université d’Oxford, travaillant au nom de SPI-B. »

The Telegraph a trouvé une source (paywalled) qui a réitéré la nature « éthique » et légale de la collecte de données. La source a ajouté que les données ont été collectées à partir des tours cellulaires.

« Cette analyse se fait au niveau de la tour cellulaire des données anonymisées et ne constitue donc pas une surveillance individuelle », a précisé la source.

Lire aussi : Les données relatives aux passeports des vaccins britanniques seront utilisées après la fin des confinements et pour « la participation à des événements nationaux »

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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