Amnesty demande à l’Italie de ne pas discriminer les non-vaccinés


Le groupe de défense des droits de l’homme Amnesty International a publié une déclaration demandant à l’Italie de modifier sa politique stricte de lutte contre le covid afin d’éviter une éventuelle discrimination à l’encontre des personnes non vaccinées.

La déclaration officielle, qui a été publiée par Amnesty samedi, demande instamment au gouvernement italien de fournir des mesures de protection alternatives, comme des masques et des tests, afin de permettre aux citoyens non blessés de poursuivre leur travail et d’utiliser les transports publics.

RT rapporte : Il a également insisté sur le fait que toutes les mesures de sécurité “doivent répondre aux principes de nécessité, de temporalité et de proportionnalité”, et a demandé au gouvernement de reconsidérer si l’état d’urgence national doit être prolongé au-delà de mars 2022.

Selon les restrictions actuelles, qui resteront en vigueur jusqu’au 15 juin 2022, il ne suffit plus de porter un masque ou d’avoir un test Covid-19 négatif pour pouvoir utiliser les transports publics ou, pour les personnes âgées de plus de 50 ans, accéder à leur lieu de travail.

Amnesty International Italia, section locale de l’organisation internationale, a noté que la vaccination obligatoire pouvait se justifier et être appliquée dans des circonstances exceptionnelles. Toutefois, ces mesures restrictives doivent être ciblées, limitées dans le temps et accompagnées d’une logique fondée sur des preuves, ainsi que proportionnées à un objectif légitime de protection de la santé publique.

“Le gouvernement doit continuer à veiller à ce que l’ensemble de la population puisse jouir de ses droits fondamentaux, tels que le droit à l’éducation, au travail et aux traitements médicaux, en accordant une attention particulière aux patients non covid qui ont besoin d’une intervention chirurgicale urgente”, a-t-il déclaré, selon Reuters.

Au début du mois, le gouvernement italien a déclaré le vaccin Covid-19 obligatoire pour toute personne âgée de plus de 50 ans. Le vaccin est également requis pour l’accès aux transports publics et à une série d’autres services. L’Italie était l’un des rares pays européens à prendre de telles mesures, visant à alléger la pression sur les services de santé et à réduire le nombre de décès possibles.

Auparavant, le gouvernement du Premier ministre Mario Draghi avait rendu la vaccination obligatoire pour les enseignants et le personnel de santé, et tous les employés étaient tenus d’être vaccinés ou de fournir des résultats négatifs au test Covid-19 pour pouvoir accéder à leur lieu de travail. Un refus entraînerait une suspension du travail sans salaire.


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