Elizabeth Holmes ne va pas en prison, malgré sa peine de 11 ans


L’ancienne CEO de Theranos a été condamnée à une peine de onze ans de prison pour avoir menti à ses investisseurs.

  • Elizabeth Holmes, CEO de Theranos, devait être placée en détention aujourd’hui
  • Un recours a été déposé au dernier moment et lui évite temporairement la prison
  • La dirigeante est accusée d’avoir mis en danger des patients et a menti à ses investisseurs

Un nouveau rebondissement dans l’affaire Theranos. L’ex-dirigeante de la startup de tous les records, Elizabeth Holmes, devait se présenter aux autorités pour débuter sa peine de onze ans de prison ce jeudi après avoir été jugée coupable de fraude massive. Mais un recours effectué à la dernière minute lui offre un délai supplémentaire, le temps que le juge examine de nouveau la requête de mise en détention. Sunny Balwani, autre protagoniste clé dans ce dossier, est lui pour sa part bel et bien derrière les barreaux depuis quelques jours maintenant, en Californie.

Holmes et lui avaient réussi à collecter des centaines de millions de dollars auprès d’actionnaires de choix pour une technologie qui, au final, n’existait que sur le papier. Celle-ci promettait de réaliser des analyses sanguines avec simplement quelques gouttes de sang, mais ses promoteurs n’auront finalement jamais réussi à développer le système adéquat malgré des efforts tout de même bien réels. Parmi les victimes du duo, on retrouve non seulement la famille Walton (qui gère les supermarchés Walmart aux États-Unis), mais aussi l’Australien Rupert Murdoch (The Wall Street Journal, 21st Century Fox, The New York Post) et Betsy Devos, secrétaire à l’Éducation dans l’administration du président Donald Trump de 2017 à 2021.

L’argent n’est pas la seule question

Au-delà de la fraude financière dont elle est accusée, Elizabeth Holmes est aussi pointée du doigt pour avoir menti à des patients. Ainsi, alors que les autorités de santé locale avaient autorisé Theranos à tester ses machines sur le grand public, celles-ci n’étaient en réalité pas fiable et les données récoltées, mal interprétées, ont mis en danger de nombreux malades.

Avec ceci, Holmes a également été accusée d’obstruction à la justice en tentant de corrompre certains de ses employés et en détruisant des preuves liées à l’enquête en cours sur Theranos. Autant d’arguments qui auront su donner du grain à moudre au procureur, qui n’a pas manqué de détailler la personnalité manipulatrice de l’Américaine, malgré des traits charismatiques, confiants et ambitieux.

Des circonstances atténuantes ?

Bien que l’affaire est donc été jugée, l’appel peut encore faire la lumière sur de nouveaux éléments à l’avenir. On sait cependant que Holmes semble avoir plutôt bien coopéré avec les forces de l’ordre, tout en prenant ses responsabilités lors du procès. Sa santé mentale et son absence d’antécédents judiciaires sont d’autres points en sa faveur, mais il reste très peu probable que la sentence soit revue à la baisse d’ici peu.

Qui plus est, bien qu’en France les personnalités ne se retrouvent que rarement devant les barreaux au bénéfice du bracelet électronique, la justice s’avère souvent bien moins clémente outre-Atlantique…

Lire aussi : Elizabeth Holmes, condamnée, plaide pour une peine « indulgente » de 18 mois à la maison

Source : Presse-citron

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