Jacinda Ardern démissionne de son poste de Première ministre de Nouvelle-Zélande avant les élections, alors que sa cote de popularité chute et que les conservateurs sont en tête des sondages pour 2023


Jacinda Ardern, qui occupe le poste de Première ministre de la Nouvelle-Zélande depuis 2017, a annoncé qu’elle allait démissionner au plus tard le 7 février.

Jacinda Ardern, qui occupe le poste de Première ministre de la Nouvelle-Zélande depuis 2017, a annoncé qu’elle allait démissionner au plus tard le 7 février.

Ardern a révélé sa décision lors de la réunion annuelle du caucus du Parti travailliste, jeudi.

“Je pars parce qu’avec un tel rôle privilégié vient la responsabilité”, a-t-elle déclaré, selon The Guardian. “La responsabilité de savoir quand vous êtes la bonne personne pour diriger et aussi quand vous ne l’êtes pas. Je sais ce que ce travail exige, et je sais que je n’ai plus assez dans le réservoir pour lui rendre justice. C’est aussi simple que cela.”

Comme le rapporte Bloomberg, Ardern restera membre du parlement jusqu’en avril. Une élection est prévue le 14 octobre.

Mme Ardern était une figure controversée. Lorsqu’elle était à la tête du pays, son gouvernement a imposé aux Néo-Zélandais certaines des restrictions Covid-19 les plus strictes au monde. Au début de la pandémie, par exemple, les livres ont été jugés “non essentiels”, Mme Ardern et d’autres responsables s’efforçant de garder les gens chez eux.

Puis, en août 2021, après une période de six mois au cours de laquelle aucun cas n’a été enregistré, M. Ardern a placé le pays tout entier en confinement de niveau 4 pendant trois jours, lorsqu’un homme d’Auckland a été testé positif.

Ceux qui ont choisi de ne pas se conformer à ces politiques draconiennes ont été frappés de lourdes sanctions, dont des amendes pouvant aller jusqu’à 8 400 dollars.

Mme Ardern a également été un ardent défenseur du renforcement des restrictions sur l’activité en ligne des Néo-Zélandais, appelant à une censure accrue.

Après des années de répression des libertés de ses citoyens, la popularité d’Ardern a commencé à s’effondrer. Un sondage réalisé en décembre 2022 a révélé que son soutien n’était plus que de 33 %.

Le soutien au Parti national de centre-droit se situait autour de 39 %, et dans les premiers sondages de la nouvelle année, il reste en tête.

Lire aussi : La Nouvelle-Zélande exige que les citoyens signalent comme « terroristes » les « théoriciens du complot » qui « s’opposent aux politiques du gouvernement »

Source : The Post Millennial – Traduit par Anguille sous roche


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