La Russie envisage de nouvelles lois extrêmes pour castrer tous les pédophiles


La présidente du Parlement, Valentina Matviyenko, demande que soit examinée une nouvelle loi imposant la castration aux hommes reconnus coupables de délits sexuels sur des enfants en Russie, à l’instar du Kazakhstan voisin.

La principale femme politique de Russie a appelé à envisager la castration de tous les pédophiles.

Valentina Matviyenko, présidente de la chambre haute du Parlement, s’exprimait après l’adoption de nouvelles lois visant à emprisonner à vie tous les agresseurs sexuels d’enfants récidivistes ainsi que les pédophiles qui tuent.

La proche alliée de Vladimir Poutine a déclaré aux sénateurs que la Russie devrait envisager d’imposer systématiquement la castration chimique aux hommes reconnus coupables de délits sexuels sur des enfants, une punition utilisée au Kazakhstan voisin.

Son adjoint Andrei Turchak est intervenu et a déclaré : “Je suggérerais la [castration] physique.”

Mme Matviyenko, 72 ans, a déclaré que la Russie devrait durcir davantage ses lois et a appelé à envisager la castration comme une punition et à “étudier l’expérience d’autres États”.

Mais la priorité est d’emprisonner les agresseurs sexuels d’enfants, a-t-elle déclaré.

M. Turchak a suscité les applaudissements des sénateurs lorsqu’il a déclaré que des peines de prison à vie devraient être imposées aux pédophiles primaires.

Les nouvelles lois, qui s’appliquent aux cas où les victimes ont moins de 18 ans, font suite à une série d’affaires qui ont fait l’objet d’une grande publicité dans les médias russes.

Ce mois-ci, “un pédophile condamné et son amant” ont enlevé une fillette de cinq ans dans une rue enneigée.

L’enfant a ensuite été violée puis tuée, selon des rapports citant les forces de l’ordre.

Elle a été poignardée à plusieurs reprises et son corps a été dissimulé dans un sac de voyage.

Lorsque les suspects ont été arrêtés par la suite, ils ont eu besoin de la protection de la police pour éviter un lynchage par des habitants furieux.

L’enfant, Veronika Nikolayeva, jouait près du complexe cinématographique et culturel où travaille sa mère à Kostroma.

L’un des suspects a été nommé Denis Gerasimov, 44 ans, précédemment incarcéré pour des délits pédophiles, dont la production de matériel pédopornographique.

Il a été libéré de prison en mars de l’année dernière, après avoir purgé quatre ans et demi de prison pour des condamnations incluant des relations sexuelles avec une mineure.

L’autre suspect, Vadim Belyakov, 24 ans, aurait été condamné pour vol.

À la suite de cette affaire, des hommes politiques ont promis d’adopter rapidement de nouvelles lois au Parlement.

Lire aussi : Le Cachemire approuve la castration pour pédophilie

Source : Mirror – Traduit par Anguille sous roche


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