À Lyon, la police priée de lever le pied…


Voilà de quoi les préfets ont peur ! Et pas qu’à Lyon, c’est partout en France que les policiers sont priés de ne pas « faire de vagues ». Résultat, des zones de non droits où la racaille s’en donne à cœur joie. Où les citoyens « supportent » les rodéos nocturnes, et tout le reste. Les con-tribuables sont là pour payer les dégâts. Un pays à plat ventre, devant la sauvagerie de casseurs qui n’ont plus de limite, devant une jeunesse désœuvrée et violente et, on persécute un citoyen pour un mauvais stationnement entre autres. Voilà ce que devient notre pays, s’il n’y a plus personne pour défendre nos valeurs ? De quoi être dégoûté. Quant à déposer plainte, inutile d’y penser, la police est menottée et ne peut intervenir.

Des consignes sont données par certains chefs de service de police d’éviter d’intervenir dans les quartiers « chauds » de Lyon, un arrêté préfectoral interdit de poursuivre les deux-roues se livrant à des rodéos, des sanctions sont prises à l’encontre de policiers qui bravent les interdictions de poursuivre certaines types de délinquance… Objectif : éviter les émeutes !

Entre le marteau et l’enclume. C’est la situation dans laquelle se trouvent, semble-t-il, certains services de police lyonnais.

D’un côté, la politique du chiffre – la « bâtonite », dans le jargon – qui est toujours d’actualité.

De l’autre, les directives, la plupart du temps orales, de ne pas en faire trop ou carrément de ne pas opérer dans certains quartiers ou sur certaines infractions et délits. « La peur du préfet, ce sont les émeutes » assure un gradé d’une cité « chaude » de l’agglomération.

Avec, sur fond de gyrophare, une dose d’autocensure des policiers eux-mêmes qui n’osent parfois plus agir sous peine de faire l’objet de sanctions disciplinaires…

À Lyon, « on sanctionne les policiers qui font leur travail » une enquête à lire dans le numéro de Lyon Capitale de juillet-août, actuellement en vente.

Auteur Guillaume Lamy pour Lyon-Capitale via Les moutons enragés


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