Le parti conservateur flamand demande que le gouvernement annule son adhésion au Forum économique mondial


Le gouvernement flamand légitime et subventionne une organisation de lobbying mondiale qui poursuit ouvertement le mondialisme, déclare le député européen Sam van Rooy.

Le parti conservateur flamand, le Vlaams Belang, exige que le gouvernement annule son adhésion au Forum économique mondial (FEM). Cette année, le gouvernement flamand paiera près de 200 000 euros de frais d’adhésion au FEM et environ 27 000 euros de frais de participation à leur réunion annuelle à Davos.

Dans un communiqué de presse du Vlaams Belang, le député flamand Sam van Rooy a déclaré que le gouvernement flamand légitimait et subventionnait une organisation de lobbying mondiale qui poursuit ouvertement un agenda idéologique bien défini, à savoir celui du mondialisme.

Ce programme semble s’être récemment cristallisé dans ce que l’on appelle le “Grande Réinitialisation”, qui vise à créer “un monde plus sûr, plus égalitaire et plus stable” en “agissant collectivement et rapidement pour renouveler tous les aspects de nos sociétés et de nos économies, de l’éducation aux contrats sociaux et aux conditions de travail”. Ils aspirent à un gouvernement mondial fondé sur l’hystérie climatique et le contrôle social.

L’influence du FEM sur les politiques du gouvernement flamand

Parce que les citoyens d’un État de droit démocratique ont droit à la transparence sur les politiques menées, le député van Rooy a posé des questions au ministre-président flamand Jan Jambon sur les liens et la coopération du gouvernement flamand avec le FEM.

Dans sa réponse, Jambon a déclaré que le gouvernement flamand “n’a pas de contacts structurels avec le FEM en dehors de sa participation à la réunion du FEM à Davos” mais qu’il existe “des contacts plus réguliers au niveau du gouvernement flamand”. Selon le premier ministre, ces contacts visent également à assurer le suivi des différentes activités et projets qui ont lieu chaque année, y compris en dehors de la réunion de Davos.

Jusqu’en 2020, le gouvernement flamand a payé une cotisation annuelle de 55 000 euros au FEM. Depuis 2022, cependant, la Flandre a été “promue” au rang de “partenaire associé” du FEM, ce qui nécessite une cotisation de pas moins de 175 763,87 euros par an. Cette contribution a déjà été payée pour 2022 ; la même facture est attendue pour 2023.

À propos de ce “partenariat associé”, Jambon déclare ce qui suit : “Le partenariat associé offre l’avantage que la Flandre peut participer à davantage d’activités tout au long de l’année et, en outre, des projets sont travaillés au sein d’une plateforme thématique, ‘Façonner l’avenir du commerce et de l’investissement’. Ces activités et projets offrent une visibilité supplémentaire et la possibilité d’apprendre et de contribuer à l’élaboration des politiques.” L’imbrication entre le gouvernement flamand et le FEM est donc de plus en plus forte, affirme M. Van Rooy.

Jambon qualifie également l’adhésion au FEM “d’instrument politique du gouvernement flamand pour atteindre les objectifs de l’accord de coalition”. Le Premier ministre annonce qu’il veut encore renforcer la coopération avec le FEM dans la période à venir.

Objectifs mondialistes

Selon Jambon, “la mission du Forum économique mondial est d’améliorer l’état du monde”, mais cette mission s’est avérée être politiquement correcte et woke : le FEM a un agenda idéologique d’inclusion, de diversité, d’ouverture des frontières, de climat et de changement climatique. L’hystérie du CO2, explique le Vlaams Belang. Jambon affirme que “le FEM ne nous demande pas de poursuivre un agenda spécifique”, mais il ajoute que sa “participation à la réunion de Davos peut donner lieu à des initiatives politiques”. Il semble donc très probable que le gouvernement flamand suive autant que possible l’objectif mondialiste du FEM en échange d’un accès au réseau de multinationales, de banques, de journalistes et d’ONG du FEM.

Le député européen du Vlaams Belang, M. Van Rooy, estime que les réponses de M. Jambon sont révélatrices dans leur flou et soulèvent des questions supplémentaires. Il demande donc au gouvernement flamand d’annuler leur adhésion au FEM : “Echanger des idées et attirer des investissements sont bien sûr des ambitions louables en soi, mais cela ne devrait pas se faire dans le contexte et sous les auspices du FEM, un groupe de pression qui poursuit un agenda mondialiste et ne peut donc en aucun cas être considéré comme un forum neutre à cet égard”, explique M. van Rooy.

Lire aussi : La nouvelle première ministre de l’Alberta est attaquée pour avoir refusé de s’associer au FEM

Source : RAIR Foundation – Traduit par Anguille sous roche


Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *