LinkedIn bannit un journaliste après la publication d’un rapport sur Durham


Ben Sellers affirme qu’il a été exclu à cause de ses messages.

Mardi dernier, LinkedIn a réduit au silence le commentateur politique Ben Sellers, en interdisant complètement son compte. M. Sellers, qui critique ouvertement la partialité des médias, soupçonne que cette restriction est le résultat d’un message qu’il a publié pour contester la couverture prétendument trompeuse du New York Times.

Ce message litigieux était une réponse directe à Meredith Kopit Levien, présidente et directrice générale du Times. M. Sellers y exprimait l’espoir que le journal lui rende son prix Pulitzer, décerné pour ses reportages sur la collusion avec la Russie. Le rapport final du conseiller spécial John Durham avait suggéré que cette histoire était en grande partie une fabrication de la campagne d’Hillary Clinton, qui aurait été assistée par des agences gouvernementales de haut niveau.

M. Sellers a connu M. Levien dans le passé, partageant un terrain d’entente en tant qu’anciens membres du Cavalier Daily de l’Université de Virginie. Cependant, un message de Levien sur LinkedIn, citant une déclaration de l’éditeur du Times, A.G. Sulzberger, sur la mission du journal, a déclenché la critique de Sellers. Selon M. Sellers, la déclaration de M. Levien et les pratiques réelles du Times en matière de reportage semblent incongrues.

Peu après l’appel de Sellers à ses pairs journalistes pour que le Times renonce à son prix Pulitzer, et en nommant directement Levien, l’équipe de confiance et de sécurité de LinkedIn lui a envoyé un avis de violation.

LinkedIn a accusé Sellers « d’intimidation et de harcèlement », mais n’a pas expliqué clairement en quoi son message constituait une intimidation à l’égard d’un journal national ou de ses dirigeants.

En tentant de faire appel, M. Sellers s’est vu imposer de nouvelles restrictions. Il a présenté son permis de conduire pour vérification d’identité, mais a considéré qu’il s’agissait d’une tactique dilatoire plutôt que d’une procédure d’appel légitime.

LinkedIn avait déjà mis en garde M. Sellers contre ses messages politiques. Il a néanmoins utilisé la plateforme pour présenter ses écrits professionnels et se constituer un réseau, tout en se méfiant de la censure potentielle du contenu.

Lire aussi : Le rapport de l’avocat spécial John Durham révèle enfin le canular Trump-Russie

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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