Certaines espèces animales appartiennent exclusivement aux joyaux de la Couronne britannique


Dans le monde moderne, être royal est une proposition très différente de ce qu’elle était. Au lieu d’être le seigneur ou la dame absolue du royaume, beaucoup de dirigeants sont devenus des figures plus cérémoniales dans leurs royaumes.

C’est certainement le cas de la Reine Elizabeth II du Royaume-Uni. Malgré tout, il est bon d’être la Reine, et le rôle peut comporter des avantages très intéressants, surtout lorsque le monarque est aussi un amoureux des animaux.

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La Reine Elizabeth II assiste au mariage du prince Harry avec Mme Meghan Markle à la chapelle St. George’s du château de Windsor le 19 mai 2018 à Windsor, en Angleterre. Photo par Pool/Max Mumby/Getty Images

L’un de ces avantages est que la Reine possède, ou du moins est copropriétaire, parmi d’autres animaux, de nombreux cygnes. Depuis le XIIe siècle, les joyaux de la Couronne britannique détiennent les droits de propriété sur tous les cygnes tuberculés qui nagent en eaux libres à travers le pays, selon le site Web de la famille royale.

Ce droit a été légiféré à l’époque où le cygne était un plat populaire aux fêtes et à la table du monarque. La Reine ne détient cependant pas ces droits de façon absolue.

Au XIVe siècle, des droits de propriété ont été accordés à l’Abbotsbury Swannery dans le Dorset, et au XVe siècle, ils ont également été étendus à la Worshipful Company of Dyers et à la Worshipful Company of Vintners, qui ont fini par obtenir les droits de propriété des cygnes tuberculés sur la Tamise.

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Des cygnes dans la baie principale à Abbotsbury Swannery, Dorset. Photo par Mick Knapton CC BY-SA 3.0

En dehors de ces groupes, le fait de blesser ou de tuer un cygne pourrait entraîner une peine assez sévère, et même voler des œufs de cygne entraînerait une peine de prison d’un an et un jour.

Chaque année, la Couronne procède encore au dénombrement annuel de tous les cygnes de la Reine sur certains tronçons de la Tamise, dans le cadre d’un événement appelé l’élevage des cygnes. Comme les oiseaux ne sont plus mangés et qu’ils sont une espèce protégée, l’événement est axé sur la conservation.

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Swan Upping, Abingdon, 2011. Photo par Jun CC BY-SA 2.0

Le recensement est dirigé par le marqueur du cygne de la Reine, et les équipes chargées du décompte remontent la Tamise en canot à rames à la recherche de cygnes.

Ils examinent tous les cygnes qu’ils trouvent pour vérifier la santé des oiseaux, et les cygnes appartenant aux vignerons et aux teinturiers sont bagués avec des numéros d’identification spécifiques.

Tous les cygnes qui n’appartiennent pas spécifiquement à l’un ou l’autre groupe ne sont pas marqués et appartiennent à Sa Majesté.

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Ce n’est pas non plus toute l’étendue des possessions d’animaux aquatiques de la monarchie. Selon le Time, la domination de la Reine Elisabeth s’étend aussi bien sous l’eau que par-dessus l’eau.

Grâce à une loi qui date de 1324, sous le règne d’Edouard II : “Le Roi fera aussi capturer des baleines et des esturgeons en mer ou ailleurs dans le royaume.”

La loi n’ayant jamais été abrogée, la Reine est aussi le chef technique de tous les “poissons royaux” – dauphins, marsouins, baleines et esturgeons – qui se trouvent à environ 5 kilomètres des côtes du royaume, ainsi que de ceux qui s’y trouvent.

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De nos jours, seul l’esturgeon est encore activement pêché dans les eaux britanniques, et la vente du poisson se fait de la manière habituelle, bien que la personne ou l’organisme qui achète l’esturgeon demande l’honneur d’être accepté par la Reine, en signe de loyauté.

La propriété des animaux de Sa Majesté ne s’étend pas seulement aux animaux sauvages. Selon Travel and Leisure, l’attachement de la Reine pour les animaux s’étend à une colonie de chauves-souris qui peuplent le château de Balmoral.

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Château de Balmoral. Le Royal Standard d’Ecosse le survole. Photo par Stuart Yeates d’Oxford, Royaume-Uni -CC BY-SA 2.0

Balmoral est un château en Ecosse, qui a longtemps été un site privilégié pour les vacances royales. La colonie de chauves-souris habite la salle principale. Elle insiste pour que le personnel les laisse tranquilles, “malgré le travail de nettoyage supplémentaire qu’ils génèrent”, et elle est connue pour les attraper avec un filet à papillons spécial pour les emmener à l’extérieur.

Enfin, selon cheatsheet.com, elle a aussi été personnellement douée avec de jolis animaux exotiques. En 1972, le Président du Cameroun lui a offert un éléphant de forêt africain nommé Jumbo et dans les années 60, le Président libérien lui a offert une paire d’hippopotames pygmée.

Parmi les autres animaux exotiques qu’elle a reçus figurent six kangourous, une paire de tortues géantes, des fourmiliers géants, deux jaguars noirs, plusieurs crocodiles et une paire de paresseux. Elle a, historiquement, fait don de tous ces cadeaux au zoo de Londres.

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Source : The Vintage News – Traduit par Anguille sous roche


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