S’endormir n’importe quand et n’importe où avec cette astuce testée par les militaires


Y a-t-il quelque chose de pire que de rester au lit tard dans la nuit, en essayant désespérément de s’endormir et en étant totalement incapable de le faire ?

Oui, il y a quelque chose de pire : Vous pourriez être allongé sur le sol dur tard dans la nuit pendant que les explosions secouent la terre et que les balles volent dans les airs, essayant désespérément de vous endormir et en étant totalement incapable de le faire. C’est la situation de nombreux militaires en service actif. Voici une méthode d’inspiration militaire pour s’endormir, peu importe l’environnement.

L’histoire derrière la sieste

L’astuce est apparue à l’origine dans le livre de Lloyd “Bud” Winter Relax and Win, ou du moins, dans l’édition épuisée depuis longtemps mais (techniquement) encore disponible, publiée en 1981. Winter est surtout connu comme l’un des plus grands entraîneurs de sprint de l’histoire (il est mort la veille de son intronisation au National Track and Field Hall of Fame) mais dans ce livre, il couvre non seulement sa carrière en athlétisme, mais aussi son travail avec l’armée américaine.

L’histoire, telle que relayée par The Art of Manliness, se présente comme suit. Au début de la Seconde Guerre mondiale, la Marine avait remarqué une tendance inquiétante. Ils perdaient des pilotes et des avions à la vitesse grand V au profit d’un ennemi insidieux dans leurs rangs : la privation de sommeil. Surmenés et stressés, les pilotes prenaient des décisions risquées et effectuaient des manœuvres bâclées. Pour les aider, les cadres supérieurs ont fait appel à Winter, déjà un entraîneur d’athlétisme réputé et expert en psychologie des athlètes. Il a abordé le problème en divisant le sommeil en deux composantes différentes : la relaxation physique et la relaxation mentale. Les deux, pensait Winter, étaient faciles à apprendre et, après six semaines d’entraînement, on a constaté que les recrues de l’école avant vol pouvaient s’endormir en moins de deux minutes, 96 % du temps – même lorsqu’elles étaient sous caféine ou entourées d’enregistrements de canons et de mitrailleuses.

Dormez tranquille

Alors, quel est cette astuce ? Cela comporte deux phases qui semblent toutes deux d’une facilité trompeuse, bien que vous puissiez avoir besoin d’une certaine pratique de votre part avant de devenir fiable. La première phase est la relaxation physique, et les testeurs originaux l’ont essayée en s’asseyant sur une chaise (l’idée étant que si vous pouvez le faire sur une chaise, vous pouvez le faire dans un lit de camp). D’abord, vous vous asseyez droit, les pieds sur le sol, puis vous fermez les yeux et vous laissez votre tête tomber de façon à ce que votre menton repose sur votre poitrine. Ensuite, pratiquez une respiration lente et régulière. Relâchez les muscles de votre visage : défroissez vos sourcils, relâchez votre langue et vos lèvres, laissez votre mâchoire se détendre. Continuez ce schéma en descendant le long de votre corps. Détendez vos épaules, détendez vos bras et gardez une respiration lente et régulière. Sentez votre corps devenir un poids mort sur la chaise alors que vous faites descendre cette détente dans vos cuisses, vos mollets, vos pieds. Maintenant, concentrez-vous uniquement sur la respiration, doucement et lentement. Ahh. C’est beaucoup mieux.

Ensuite vient la relaxation mentale. Cela peut sembler un peu plus difficile – avez-vous déjà essayé de ne pas être stressé ? Il y a quand même un moyen de le faire. Pour Winter, la clé était de s’imaginer dans une situation incroyablement relaxante. Il avait trois suggestions précises pour amener le cerveau à une félicité reposante.

Dans la première, vous vous mettez au fond d’un canoë par une chaude journée de printemps. Vous regardez droit vers le haut un ciel bleu brillant, vous regardez les nuages flotter et vous sentez la douce brise.

Dans le deuxième exercice, toutes les lumières s’éteignent. Maintenant, vous êtes allongé dans un hamac douillet fait de velours noir. Vous êtes dans une pièce sombre, et – pourquoi pas ? – ses murs sont également recouverts de velours. Partout où vous regardez, c’est parfaitement noir. Sentez votre esprit s’apaiser.

L’exercice final est plutôt un mantra. Quand tout le reste échoue, allongez-vous et répétez la phrase suivante dans votre esprit : “Ne pense pas, ne pense pas, ne pense pas.” Uhh … qu’est-ce qu’on faisait déjà ? Oh, c’est vrai. Cette technique obtient un sceau d’approbation Curiosity.

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Source : Curiosity – Traduit par Anguille sous roche


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