Le syndicat des enseignants de Minneapolis exige que les enseignants blancs soient licenciés les premiers


C’est le privilège blanc ?

Un contrat approuvé par un syndicat d’enseignants de Minneapolis, dans le Minnesota, exige que les enseignants blancs soient licenciés en premier en cas de coupes budgétaires, au nom de la promotion de la diversité.

Je suppose que c’est ce qu’ils appellent le privilège blanc.

“Après que la Fédération des enseignants de Minneapolis (MFT) et MPS ont conclu un accord le 25 mars pour mettre fin à une grève de 14 jours des enseignants, les deux parties ont rédigé et ratifié une nouvelle convention collective comportant diverses propositions”, rapporte Alpha News.

L’une des dispositions du contrat porte sur les “protections des éducateurs de couleur”, selon laquelle si un district doit réduire ses effectifs, les emplois des enseignants non blancs ayant moins d’ancienneté seraient préservés au détriment des enseignants blancs, qui seraient licenciés en raison de leur couleur de peau.

“À partir du cycle d’établissement du budget du printemps 2023, si le district licencie un enseignant appartenant à une population sous-représentée parmi les enseignants agréés du site, il licencie l’enseignant suivant ayant le moins d’ancienneté, qui n’appartient pas à une population sous-représentée”, indique l’accord.

La discrimination raciale est justifiée au nom de la compensation des “effets continus de la discrimination passée par le district” qui aurait “eu un impact disproportionné sur l’embauche d’enseignants sous-représentés dans le district” et “entraîné un manque de diversité pour les enseignants”.

Selon le Star Tribune, 27 % des enseignants en probation dans le district ne sont déjà pas blancs, ce qui correspond globalement au nombre de “Noirs, indigènes ou personnes de couleur” vivant dans la région, qui est de 31 %.

Comme le souligne Tom Pappert, “il peut être utile de noter que la démographie de Minneapolis a rapidement changé au cours de la dernière décennie, la ville ayant reçu plusieurs vagues d’immigration en provenance de Somalie et d’autres pays”.

Licencier des personnes pour la caractéristique immuable d’être blanc est apparemment bien, malgré le fait que cela viole de manière flagrante les lois anti-discrimination.

“Lorsqu’il s’agit de licenciement (par opposition à l’embauche ou à la promotion dans le cadre d’un plan d’action positive), un employeur ne peut pas pratiquer de discrimination raciale, même à l’encontre des Blancs”, a écrit Hans Bader, un avocat basé à Washington.

Bader, dont l’article cite neuf affaires judiciaires distinctes, affirme que le contrat constitue une violation de la Constitution des États-Unis et du titre VII de la loi sur les droits civils et qu’il contredit également une décision de 1996 selon laquelle les écoles “ne peuvent pas tenir compte de la race, même comme critère d’égalité, pour décider qui licencier, même pour promouvoir la diversité”.

Comme nous l’avons déjà souligné, un responsable du marketing licencié par Novant Health en Caroline du Nord parce qu’il était un homme blanc et remplacé par deux femmes, dont une noire, dans le cadre d’un objectif de diversité, a obtenu un dédommagement de 10 millions de dollars pour discrimination.


Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *