Une enseignante canadienne déclare que 2+2=4 est la suprématie de la race blanche


“Il existe de nombreuses pratiques d’enseignement des mathématiques que nous (les Blancs) ne considérons pas comme racistes ou suprématistes, car elles sont tellement ancrées dans nos antécédents et nos expériences (et c’est nous qui en avons bénéficié.)”, a écrit l’enseignante canadienne.

Chris Rufo, journaliste et membre senior de l’Institut Manhattan, qui a révélé de nombreux cas d’enseignement de la théorie critique de la race dans des institutions allant de Disney à la ville de Dallas, a récemment posté un lien vers une enseignante qui pense que l’équation mathématique 2+2=4 est une “suprématie blanche”.

Rufo publie des captures d’écran d’Heather Theijsmeijer, coordinatrice et enseignante de mathématiques dans l’Ontario, au Canada, dont le post dit : “Il existe de nombreuses pratiques d’enseignement des mathématiques que nous (les Blancs) ne considérons pas comme racistes ou suprématistes, parce qu’elles sont tellement ancrées dans nos antécédents et nos expériences (et que c’est nous qui en avons bénéficié).”

Le graphique que Theijsmeijer a publié divise les mathématiques racistes en deux catégories : “suprématie blanche ouverte”, qui inclut l’utilisation du mot “n” en faisant des mathématiques. La seconde est la “suprématie blanche cachée”, qui inclut “2+2=4”, ainsi que “supposer que les mathématiques sont neutres”, “tests standardisés” et “rejeter les algorithmes alternatifs”.

Les messages postés par Theijsmeijer sur son Twitter, désormais privé, font partie d’une tendance croissante dans l’éducation à adopter de nouveaux principes d’enseignement des mathématiques fondés sur la théorie de la race critique (TRC). Ces directives ne demandent pas aux éducateurs d’enseigner ouvertement la théorie critique de la race, mais utilisent plutôt cette théorie comme guide pour la formation des principes d’enseignement.

La TRC est une forme d’essentialisme racial qui définit les individus en fonction de leurs groupes d’identité raciale et ethnique, puis leur assigne une place au sein des structures et des hiérarchies de pouvoir.

Des enseignants de l’Ontario ont affirmé que les mathématiques normalisaient le racisme en 2021. Le programme de mathématiques de 9e année de l’Ontario décrit les mathématiques comme une méthode subjective qui normalise le racisme et renforce les “connaissances mathématiques eurocentriques”. Leurs professeurs de mathématiques doivent promouvoir l’apprentissage transdisciplinaire et enseigner les droits de l’homme pour créer des environnements d’apprentissage antiracistes et antidiscriminatoires.

Des changements similaires ont été mis en œuvre dans des endroits comme la Californie. Ils ont commencé à désactiver les programmes de calcul et de traction pour les élèves doués sur le plan académique, tout en choisissant “d’appliquer les principes de justice sociale aux leçons de mathématiques”.

En 2020, l’Association mathématique d’Amérique a dénoncé les “préjugés” que les mathématiques sont censées “porter par nature” et a écrit dans une déclaration : “Il est temps pour tous les membres de notre profession de reconnaître que les mathématiques sont créées par des humains et qu’elles comportent donc intrinsèquement des préjugés humains. Tant que cela ne sera pas le cas, notre communauté et nos étudiants ne pourront pas atteindre leur plein potentiel.”

Sur son blog, Theijsmeijer a abordé les préjugés plus en profondeur et a indiqué qu’elle éliminait l’utilisation du mot “égal” de son programme. Elle a écrit : “Pour renforcer l’idée d’équilibre dans une équation, j’essaie d’arrêter de dire ‘égal’ quand je lis une phrase de chiffres.”

Lire aussi : Une prof du Brooklyn College déclare que les mathématiques sont racistes : « 2+2=4 », c’est le « patriarcat de la suprématie blanche »

Source : The Post Millennial – Traduit par Anguille sous roche


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