Le chemin de l’éternité dans l’Égypte ancienne

Dans l’Égypte ancienne, le chemin vers l’éternité était un processus qui impliquait de nombreuses choses, notamment des rituels, des objets funéraires, ainsi que différentes cérémonies.

Dans l’Égypte ancienne, la vie terrestre n’était rien d’autre qu’un épisode de la voie finale et ultime vers l’éternité. Les dieux de l’Égypte ont créé l’homme, lui donnant la vie.

En fonction de la conduite de chaque individu durant sa vie terrestre, après la mort, chaque Égyptien antique connaîtrait soit la félicité éternelle de l’au-delà, soit la damnation éternelle. Dans l’Égypte ancienne, la mort n’était qu’une transition. Ce n’était qu’une phase. En effet, pour chaque Égyptien de l’Antiquité, la vallée fertile du Nil était la terre aimée. C’était ce monde où ils voulaient vivre et finalement mourir. C’était la vie. L’opposé était le désert inhospitalier et aride qui s’étendait à l’ouest. C’était le contraire de la vie : la mort. Pour les anciens Égyptiens, c’était l’endroit où le soleil allait mourir chaque soir. Il était considéré comme le royaume d’où personne ne pouvait revenir. Ce royaume était gouverné par le dieu Osiris.

Les sépultures de l’Égypte ancienne

Les enterrements dans l’Égypte ancienne étaient d’une grande importance. Les nombreuses tombes incroyables construites au cours des millénaires en sont la preuve. Mais même avant la première dynastie, à l’époque pré-dynastique et à la dynastie dite “zéro”, il y avait déjà des sépultures en Égypte. Les cimetières étaient établis à la lisière du désert, à l’ouest du Nil. Même si tout le monde était égal devant le dieu Osiris et son tribunal divin dans l’au-delà, il y avait des différences entre les sépultures des rois et celles des gens ordinaires. Le culte du défunt comprenait des processions funéraires, des sacrifices et des cérémonies. Mais les pharaons sont allés encore plus loin. Les rois d’Égypte n’étaient pas des humains ordinaires. Ils ont donc choisi un chemin différent vers l’au-delà, un cérémonial différent. Après tout, le pharaon d’Égypte était le dieu qui vivait parmi les humains, et après sa mort, il retournerait auprès des dieux. Les cérémonies de deuil du défunt étaient les mêmes pour tous, mais néanmoins, leur caractère humble ou supérieur dépendait du statut social du défunt. Pour les pharaons égyptiens, les cérémonies se déroulaient sur de longues périodes. Cela a conduit à la formation de certaines conceptions religieuses introduites dans les cérémonies.

Le chemin vers l’autre monde

Le corps du défunt était placé dans un cercueil et transporté hors de la résidence. Dans l’Égypte ancienne, la précision funéraire comprenait les parents, les porteurs, les amis, les prêtres et les embaumeurs. Le corps était transporté jusqu’aux rives du Nil, puis transbordé sur l’autre rive, avant de se retrouver dans la tente de purification. Là, les prêtres effectuaient une série de rituels de purification, après quoi le corps était transporté dans la zone d’embaumement où le processus de momification avait lieu. Comme l’explique Miroslav Verner, dans un cas, jusqu’à 375 mètres carrés de lin ont été utilisés pour remplir et enrouler une seule momie. Ce processus était différent pour les rois d’Égypte. Après les rituels de sacrifice et d’embaumement, le roi s’engageait sur le chemin métaphorique vers Saïs, représenté symboliquement par le temple de la vallée. Après plusieurs autres cérémonies, le corps était déplacé de Saïs vers d’autres sites religieux.

Il a d’abord été transporté à Bruto, un ancien centre religieux du delta. Les palmeraies de Bruto étaient considérées comme une sorte d’ancien cimetière national en Égypte. Lors des rituels sur le site, les Muu descendaient des cieux pour recevoir le corps du défunt. Les Muu étaient importants car ils étaient censés transporter la momie de ce monde à l’autre. D’autres processus, dont la lamentation et l’ouverture de la bouche, étaient effectués. Ensuite, le corps était placé dans la tombe et une statue du défunt était enterrée pour représenter la momie pendant son voyage vers l’autre monde. Les prêtres effectuaient également une série de rituels apotropaïques qui étaient importants pour donner au défunt la paix dans l’au-delà.

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Source : Curiosmos – Traduit par Anguille sous roche