60 millions de consommateurs a testé plus de 100 produits ménagers et la moitié sont jugés dangereux, ou pire !


Il y a peu, le magazine 60 millions de consommateurs a testé pour la première fois le Ménag’Score, un système d’étiquetage simplifié pour les produits ménagers. Pas moins de 108 de ces produits ont été évalués et la moitié seraient dangereux, voire très dangereux !

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Le Ménag’Score entre en scène !

Dans une enquête publiée le 27 août 2019, le magazine 60 millions de consommateurs dit avoir utilisé pour la première fois le Ménag’Score. Il s’agit d’un système de notation mis au point par les experts de l’Institut national de la consommation (INC), classant les produits ménagers de A à E. Il faut savoir que les produits notés E sont les plus nocifs, à la fois pour la santé et l’environnement. Ce Ménag’Score destiné à guider le consommateur ressemble beaucoup au Nutri-Score existant déjà pour les produits alimentaires.

60 millions de consommateurs explique avoir évalué pas moins de 108 produits ménagers parmi une dizaine de familles de détergents. Selon le magazine, il incombe de faire le tri au sein même des marques puisque les notes peuvent être très différentes d’un produit à l’autre. Par ailleurs, les marques les plus populaires ne sont pas forcément un gage de sûreté. De plus, si les produits arborant un label écologique sont pour la plupart bien notés, certains ont tout de même reçu un score plutôt médiocre.

Des substances qui posent problème

« Loin d’être un simple relevé de quelques substances parmi les plus problématiques, il repose sur un calcul de risque chimique global tenant compte des menaces de chaque ingrédient pour la santé et l’environnement. Il ne prend pas en compte les performances (l’efficacité) des produits », peut-on lire dans la publication du magazine à propos du Ménag’Score.

Ainsi, 60 millions de consommateurs a identifié de nombreuses substances dans les produits ménagers testés. Par exemple, les isothiazolinones sont des conservateurs capables de causer des irritations et des allergies. Les ammoniums quaternaires ont également été mentionnés, favorisant la résistance aux antibiotiques. Par ailleurs, d’autres substances posent problème telles que le butylphénylméthyl-proprional, soupçonné d’être un perturbateur endocrinien. D’autres encore seraient des cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques, des effets ayant été prouvés dans certains cas.

Lire aussi : 60 Millions de consommateurs dénonce des pratiques trompeuses après avoir passé au crible 130 produits bio

Source : SciencePost


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