Le Bureau de météorologie australien efface les températures caniculaires du début du 20ème siècle

Le Bureau de météorologie australien a supprimé ce qui a longtemps été considéré comme la journée la plus chaude jamais enregistrée en Australie – la température de 125°F (51,7°C) de Bourke le 3 janvier 1909.

Cet enregistrement* a été supprimé, en prétendant à tort qu’il s’agissait probablement d’une sorte d’« erreur d’observation », car aucune autre station météorologique officielle n’a enregistré de températures élevées ce jour-là.

Cependant, le député Craig Kelly s’est rendu aux Archives nationales d’Australie à Chester Hill, dans l’ouest de Sydney, pour consulter de très anciens livres d’observation météorologique. Il a fallu plusieurs mois à M. Kelly pour retrouver ces preuves historiques. Grâce à l’accès au livre d’archives de la station météorologique de Brewarrina, qui est la station météorologique officielle la plus proche de Bourke, il peut maintenant être confirmé qu’une température de 50,6°C (123°F) a été enregistrée à Brewarrina pour le dimanche 3 janvier 1909. Cela contredit totalement les affirmations du Bureau australien de météorologie selon lesquelles seul Bourke a enregistré une température extraordinairement chaude ce jour-là.

Livre des observations météorologiques de Brewarrina, janvier 1909 – photographié par Craig Kelly. Note 50,6°C (123°F) enregistrée à 9 heures du matin le 4 janvier 1909.
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Vendredi 10 juillet 2020, M. Kelly a obtenu l’accès à cet enregistrement pour Brewarrina, la station météorologique officielle la plus proche de la station météorologique officielle de Bourke.

Il a photographié la page correspondante du livre d’observations, qui montre que la température de 50,6°C (123°F) a été enregistrée à 9 heures du matin le lundi 4 janvier 1909 – publiée ici pour la première fois. Cette température était la plus élevée des 24 heures précédentes et corrobore ce qui doit maintenant être reconnu comme le jour le plus chaud jamais enregistré en Australie, soit 51,7°C (125°F) à Bourke dans l’après-midi du dimanche 3 janvier 1909.

Le livre des observations météorologiques de Bourke pour janvier 1909 enregistre 51,7°C (125°F) pour le 3 janvier. Photographie prise le 26 juin 2014 aux archives de Chester Hill par Jennifer Marohasy.
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Que le Bureau de la météorologie nie ces journées de chaleur record est une parodie. Est-ce parce que ces enregistrements contredisent leur croyance en un réchauffement climatique catastrophique causé par l’homme ?

La température de 50,6°C (123°F) enregistrée en 1909, soit il y a plus de 100 ans, photographiée par M. Kelly aujourd’hui aux Archives nationales à Chester Hill, est presque équivalente à la journée la plus chaude jamais enregistrée officiellement pour l’Australie, soit 50,7 degrés Celsius à Oodnadatta le 2 janvier 1960. Il s’agit en fait seulement des quatrième et troisième journées les plus chaudes enregistrées en Australie, respectivement.

Non seulement M. Kelly a retrouvé le livre d’observations météorologiques de Brewarrina, mais il a également découvert la semaine dernière que 51,1°C (124°F) ont été enregistrés à White Cliffs pour le mercredi 11 janvier 1939. C’est la deuxième plus chaude jamais enregistrée !

La preuve, une photographie de la page correspondante du livre d’observations météorologiques de White Cliff, est publiée ici pour la première fois.

Cette photographie tirée du livre d’observation météorologique de White Cliffs montre la deuxième température la plus chaude jamais enregistrée en Australie en utilisant un équipement standard sur un écran Stevenson.
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Jusqu’aux efforts du député Kelly, ce deuxième record était caché dans des archives non numérisées.

Ce n’est que grâce à la persévérance de M. Kelly à connaître les températures de toutes les stations météorologiques officielles des environs de Bourke que cette journée et d’autres journées chaudes ont été découvertes.

Si nous voulons être honnêtes avec notre histoire, il faut rétablir le record de 51,7°C (125°F) pour la journée chaude à Bourke, et en outre, les 50,6°C (123°F) très chauds enregistrés pour Brewarrina le même jour doivent être saisis dans les bases de données officielles.

De plus, la température de 51,1°C enregistrée à White Cliffs le 12 janvier 1939 doit être reconnue comme la deuxième plus chaude jamais enregistrée.

Il est absurde que le Bureau nie ces températures parce qu’elles se sont produites dans le passé, avant qu’un réchauffement climatique catastrophique causé par l’homme ne soit considéré comme effectif.

À un moment de l’histoire du monde où les Australiens s’inquiètent du fait que le parti communiste chinois retire des livres des bibliothèques de Hong Kong, nous devrions être tout aussi inquiets du fait que le Bureau australien de météorologie retire les relevés de température de notre histoire.

Si le réchauffement climatique est effectivement le plus grand problème moral de notre temps, alors chaque Australien, indépendamment de sa politique et de son opinion sur les gaz à effet de serre et les énergies renouvelables, doit être honnête envers l’histoire et ces vérités.

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* Cette température (125°F/51,7°C le 3 janvier 1909) a été enregistrée dans une station météorologique officielle du Bureau et à l’aide d’un thermomètre à mercure dans un écran Stevenson. Des températures plus élevées ont été enregistrées en 1896, mais les thermomètres à mercure n’étaient pas dans les écrans Stevenson, ce qui est considéré comme la norme pour le logement des appareils d’enregistrement.

L’image de fond montre Craig Kelly, député aux aux Archives nationales d’Australie à Chester Hill le 10 juillet 2020, en train d’examiner le livre Brewarrina Meteorological Observations.

La vidéo YouTube suivante me montre en train d’être interviewé sur Sky Television par Chris Smith en décembre 2019.

J’ai déjà blogué sur le record de la journée chaude à Bourke qui a été supprimé par le Bureau ici :
https://jennifermarohasy.com/2017/02/australias-hottest-day-record-ever-deleted/

Lire aussi : Un écologiste de haut rang, qui a rédigé un mea culpa, s’excuse pour son rôle dans la « peur du climat »

Source : Jennifer Marohasy – Traduit par Anguille sous roche