Des entreprises privées pourront envoyer elles-mêmes des touristes dans l’ISS dès 2020


La Nasa ouvre la Station Spatiale internationale aux astronautes touristes. L’agence va autoriser des missions d’un mois maximum à bord de l’ISS. Deux missions, financées par des entreprises privées, pourront être prévues par an, à partir de 2020.

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La Nasa va autoriser des astronautes touristes à aller dans la Station Spatiale internationale dès 2020, par l’intermédiaire de sociétés privées. L’agence spatiale américaine a annoncé qu’elle permettrait à des « astronautes privés » de passer jusqu’à 30 jours à bord de l’ISS, dans un communiqué publié le 7 juin 2019.

Deux missions de cette nature seront autorisées à bord de l’ISS chaque année. Elles devront avoir un lien avec « des activités commerciales », indique l’agence. Un document amendé ce jour explique ce que la Nasa entend par « missions d’astronautes privées » : outre sa dimension commerciale, la mission doit comporter « des activités à mener sur l’ISS » par les astronautes, qui auront préalablement été transportés dans un vaisseau certifié par la Nasa.

Un astronaute de l’ISS pendant une sortie.

Un livre blanc à soumettre à la Nasa

La Nasa a déjà prévu comment seront intégrées ces missions d’astronautes à bord de l’ISS. Les entreprises privées devront lui soumettre un « livre blanc » résumant les éléments clés de la mission : sa durée, le nombre de membres de l’équipage, la formation de chacun de ces membres, quelles ressources de l’ISS seront impliquées ou quelles activités seront réalisées à bord. Plusieurs réunions entre la Nasa et l’entreprise fournissant cette mission devront permettre de décider de la faisabilité du projet.

Le fournisseur privé de la mission devra également se conformer aux exigences de la Nasa en matière de formation des astronautes. Ces touristes de la station devront respecter les normes médicales établies par l’agence spatiale. Dans cet habitacle, le moindre problème de santé risque de prendre des proportions énormes.

Ce choix fait partie d’ « une stratégie globale visant à faciliter la commercialisation de l’orbite terrestre basse par des sociétés américaines ». La Nasa y voit une façon d’étudier et de prévenir les risques que pourraient rencontrer ces missions commerciales. C’est aussi l’occasion pour les États-Unis de devancer la Russie, qui prévoie deux départs de touristes vers l’ISS en 2021.

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Source : Numerama par Nelly Lesage


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