Barack Obama, qui a bombardé 7 pays jusqu’à l’âge de pierre, critique Poutine pour en avoir bombardé un


L’ancien président Barack H. Obama a réprimandé le président Poutine pour avoir bombardé l’Ukraine, alors qu’il a bombardé sept pays (à notre connaissance) pendant son mandat de président.

En 2016, Obama a largué en moyenne trois bombes par heure, soit un total de 26 171 bombes au cours d’une année très sanglante.

Pourtant, l’existence de ces faits gênants n’a pas empêché Obama de monter sur sa tribune et de dénoncer l’“attaque effrontée” de la Russie contre l’Ukraine comme une violation du droit international et des “principes fondamentaux de la décence humaine”.

“Pour avoir exercé des droits qui devraient être accessibles à tous les peuples et à toutes les nations, les Ukrainiens sont maintenant confrontés à un assaut brutal qui tue des innocents et déplace un nombre incalculable d’hommes, de femmes et d’enfants.”

Si quelqu’un sait comment déplacer un nombre incalculable d’hommes, de femmes et d’enfants, c’est bien Barack Hussien O’bomber.

En dépit de l’image qu’il donne dans les grands médias, le président qui a promis la paix et le changement a en fait augmenté l’ultraviolence. Alors que le 44e président des États-Unis se penche sur sa carrière peu glorieuse, il peut se féliciter d’être devenu le premier lauréat du prix Nobel de la paix à bombarder sept pays différents pour les ramener à l’âge de pierre.

Le président qui a prêché l’espoir a également maintenu le complexe militaro-industriel en pleine forme, avec une vente record de 115 milliards de dollars d’armes à l’Arabie saoudite, le régime le plus répressif du monde, et en déstabilisant des régions entières, créant ainsi des vides propices à l’épanouissement des terroristes.

Alors que les États-Unis renouvellent leur campagne de bombardement et de propagande en Syrie, il semble que le penchant de l’Amérique à faire la guerre ne connaisse aucune limite. Pendant la présidence de Barack Obama, les États-Unis ont bombardé sept pays tout en soutenant d’autres actions militaires déstabilisantes dans tout le Moyen-Orient.

Voici un aperçu de ces sept pays et des effets des bombardements. Rapports MPN :

Afghanistan – Malgré la “fin” annoncée de la guerre d’Afghanistan, la présence militaire américaine en Afghanistan reste importante. Les drones sont fréquemment présents dans le ciel afghan. Une frappe au début du mois a tué 12 personnes, selon la chaîne iranienne PressTV.

Irak – L’administration Obama a mené plus de 5 000 frappes aériennes en Irak et en Syrie au cours de la seule année écoulée, a rapporté David Lerman pour Bloomberg Business. Malgré l’engagement militaire américain, le terrorisme continue d’être une présence mortelle dans les villes irakiennes.

Libye – Bien que l’Union européenne et ses alliés aient effectué un grand nombre de frappes aériennes pendant la guerre civile en Libye, les États-Unis ont joué un rôle déterminant dans la déstabilisation de ce pays par le biais d’une aide militaire et d’un soutien direct, en particulier pendant la période qui a précédé le renversement du général Moammar Kadhafi en 2011. Aujourd’hui, ISIS y gagne également un bastion et le pays a été décrit comme un État défaillant.

Pakistan – Les frappes de drones sont également fréquentes au Pakistan, où le Bureau of Investigative Journalism a estimé que seulement 4 % des victimes pouvaient être identifiées comme des membres d’Al-Qaida. Bien que les frappes de drones au Pakistan aient commencé sous George W. Bush, leur fréquence a considérablement augmenté sous Obama, a rapporté RT l’année dernière.

Somalie – Plus de 100 soldats américains sont stationnés en Somalie depuis 2007, a rapporté Reuters l’année dernière. En septembre, les États-Unis ont de nouveau mené des frappes aériennes dans ce pays, tuant apparemment Ahmed Abdi Godane, chef du groupe extrémiste Al-Shabaab, qui, selon les États-Unis, était allié à Al-Qaida.

Syrie – Les États-Unis ont renouvelé leur campagne de bombardement en Syrie au début du mois, les avions de guerre américains ayant décollé de leurs bases en Turquie. Des frappes aériennes ont également été utilisées dans une tentative ratée de défendre la “Division 30”, la tentative américaine ratée de former des rebelles syriens dits ” modérés “.

Yémen – Les câbles américains révélés par WikiLeaks montrent que les responsables yéménites ont autorisé les frappes aériennes, qui ont commencé sous George W. Bush, à se poursuivre sous l’administration Obama. RT a rapporté l’année dernière :

Les bombardements américains au Yémen sont presque exclusivement effectués par des drones et leur intensité a augmenté ces dernières années. (…) Un rapport de Human Rights Watch en 2013 a analysé six frappes aériennes au Yémen effectuées depuis 2009. L’organisation a constaté que sur les 82 personnes qui ont péri dans ces frappes aériennes, 57 étaient des civils.

Au total, les États-Unis ont bombardé 14 pays à prédominance musulmane depuis 1980. Le bilan de toutes les guerres modernes au Moyen-Orient pourrait s’élever à 4 millions de morts parmi les musulmans et les Arabes. Les campagnes militaires répétées ont déstabilisé le Moyen-Orient, donnant naissance à des groupes terroristes comme ISIS, permettant au sectarisme de s’épanouir et nécessitant de nouveaux bombardements, dans ce qui a été décrit comme un “racket de protection perpétuel”.


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