David Axelrod, ancien haut conseiller d’Obama, critique Biden : « On a l’impression qu’il n’est pas aux commandes »


L’homme qui a dirigé les deux campagnes présidentielles de l’ancien président Obama, le stratège David Axelrod, a des mots durs pour l’actuel commandant en chef : “On a l’impression que les choses sont hors de contrôle et qu’il n’est pas aux commandes.”

S’exprimant jeudi dans l’émission “The Lead with Jake Tapper” sur CNN, il a ajouté : “Vous savez, c’est un environnement très, très difficile pour lui en ce moment.”

La première question qui me vient à l’esprit est : est-ce que cela a la bénédiction d’Obama ? Il est difficile d’imaginer qu’Axelrod, aujourd’hui commentateur sur CNN, puisse critiquer le porte-drapeau du parti démocrate sans en parler d’abord à son ancien patron. Ma deuxième question est : combien de temps ce type veut-il travailler à CNN ? Parce que s’il continue à s’exprimer de la sorte, il risque d’énerver certaines personnes de la chaîne de gauche qui couvrent Biden depuis le premier jour de sa présidence. On demande Brian Stelter et Oliver Darcy…

Axelrod ne s’est pas arrêté là, continuant de s’en prendre au président :

L’inflation, aucun président ne peut contrôler l’inflation, mais c’est un coup de vent en ce moment. Elle affecte la politique.

Vous l’avez entendu sur le prix de l’essence aujourd’hui. Il parle de l’exonération de la taxe sur l’essence, mais il ne l’obtiendra pas et beaucoup d’Américains sont sceptiques quant à l’utilité de cette mesure.

Il est vrai qu’aucun président ne peut contrôler l’inflation, mais il peut certainement exacerber le problème en dépensant sans compter. Les plans hors de contrôle de Biden comprennent des méga-projets de loi tels que le projet de loi sur l’infrastructure de 1,2 trillion de dollars et le plan de sauvetage américain de 1,9 trillion de dollars prévoyant l’aide au COVID. Ajoutez à cela des dizaines de milliards supplémentaires envoyés en Ukraine. Vous pensez que tout cela pourrait avoir un rapport avec l’inflation ?

N’oubliez pas que M. Biden voulait dépenser davantage – jusqu’à 5 000 milliards de dollars de plus – dans le cadre du projet de loi “Build Back Better”, mais qu’il a été arrêté uniquement parce qu’il n’a pas pu obtenir les votes nécessaires. Imaginez à quel point l’inflation serait pire si ce mastodonte était passé par le Congrès.

Le chef de la minorité de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a déclaré en novembre 2021 que le programme monstrueux de Biden était encore plus important que le New Deal et que “jamais dans l’histoire américaine, on n’avait dépensé autant en une seule fois”.

L’inflation qui en a résulté a eu un coût :

Tapper a interrogé Axelrod sur un sondage AP-NORC qui montre que 85 % des personnes interrogées pensent que le pays va dans la mauvaise direction. “Cela laisse franchement présager un désastre pour les démocrates en novembre”, a soutenu Tapper. Axelrod est d’accord :

Si vous regardiez le graphique, vous diriez que les signes vitaux ne sont pas bons. La cote de popularité du président est de 38 %. Sa cote économique est basse. La confiance des consommateurs est en baisse. Le chiffre que vous avez mentionné.

Les deux hommes ont également discuté de l’obstruction parlementaire, reconnaissant tous deux que, bien que Biden ait récemment suggéré de la suspendre pour un vote sur l’avortement, il ne peut pas vraiment y parvenir. Tapper a déclaré sans ambages : “Il ne pourra pas le faire”, car il n’a tout simplement pas les voix nécessaires. Axelrod a une fois de plus acquiescé.

En tant que fidèle démocrate et contributeur à CNN, Axelrod a dû faire une (faible) tentative d’optimisme, affirmant que la récente annulation de Roe v Wade pourrait galvaniser la base progressiste. “Vous savez, si j’étais un stratège républicain, je serais un peu inquiet à ce sujet en ce moment”, a-t-il déclaré.

Non David, les stratèges républicains ne s’inquiètent pas de cela en ce moment. Ils savent aussi lire les sondages.

Axelrod a déjà critiqué l’administration Biden par le passé, mais il semble avoir vraiment pris des gants dans cette interview. A-t-il la bénédiction du Grand O, comme je l’ai demandé plus tôt ? Est-ce le signe qu’une vague de démocrates va bientôt quitter le navire Biden et essayer de le forcer à se retirer de la course en 2024 ?

Ou sont-ils en train de préparer le terrain pour Michelle Obama ?

Lire aussi : Barack Obama déclare que Biden « termine le travail » de sa présidence

Source : RedState – Traduit par Anguille sous roche


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