Fake News : Le policier tué au Capitole de Washington, une affabulation avoue le New York Times


Résumons : Le 6 janvier 2021 les partisans de Trump envahissent le Capitole. Un policier attaché à la protection du bâtiment meurt le lendemain. Il aurait été frappé à coup d’extincteurs par des pro-Trump : émotion générale, hommages. Mais tout est faux.

La vérité de février n’est plus celle de janvier

Brian Sicknick, le policier, avait eu son heure de gloire posthume, visite au funerarium du nouveau Président Biden, hommage national au Capitole, défilé sous forme de cortège funèbre entre deux haies d’honneur etc…

Il peut arriver que le New York Times soit honnête, mais si. Avec discrétion certes : alors que la mort du policier/martyr avait été largement mise en scène, c’est dans les archives mises en ligne du 12 février 2021 se référant aux articles antérieurs que l’on apprend une vérité toute différente. Le policier ne présentait aucune trace de coups, n’a jamais été frappé par des partisans de Trump, il serait mort des suites d’une maladie antérieure. Le corps ayant été incinéré, on ne saura jamais la cause réelle de son décès, sinon qu’il n’était pas consécutif à la manifestation des pro-Trump.

AFP en rade ?

Misère du journalisme de recopiage, sur une dépêche de l’AFP (mensongère une fois de plus) Le Figaro, l’Obs, Ouest-France et bien d’autres ont repris l’infox de la mort du pauvre policier frappé par les méchants manifestants, et à coup d’extincteurs ! À ceci près qu’à notre connaissance, l’AFP n’a jamais rectifié sa dépêche. À la question, l’AFP ment-elle ? La réponse est oui. A la deuxième question, l’AFP ment-elle en connaissance de cause ? Le doute est permis, un très léger doute.

Lire aussi : Ministère de la Vérité : Les chercheurs demandent à Joe Biden de créer un « tsar de la réalité » pour lutter contre la « désinformation » en ligne

Sources : OJIM.frThe Federalist, Daily Mail, PolitiFact


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3 réponses

  1. Kali dit :

    Mentir, c’est dire quelque chose de faux en connaissance de cause. Dire quelque chose de faux sans savoir que ce que l’on dit est faux, ce n’est pas mentir, c’est seulement se tromper. La différence est de taille, parce que l’intention n’est pas la même : si je dis quelque chose de faux sans savoir que c’est faux, mon intention est de dire la vérité. Si je dis quelque chose de faux en sachant que c’est faux, alors mon intention est de tromper.
    Ce genre de confusion est de plus en plus rependue. Par exemple, dans des articles on confond souvent “preuve” et “indice”… Alors même que souvent ces articles dénoncent les manipulations dont nous sommes victimes, eux-mêmes manipulent en faisant passer un indice pour une preuve. Faire passer une erreur pour un mensonge, c’est du même ordre. La question est de savoir si c’était ou non en connaissance de cause, donc si c’était un mensonge. Affirmer d’emblée que c’en est un n’est pas rigoureux.

  2. Max dit :

    Et ne pas rectifier ses propos quand on apprend qu’ils sont faux c’est grave aussi

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